Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste : Achèvement du forage du puits-pilote à In Salah (Sonatrach)

samedi 13 décembre 2014

GAZ DE SCHISTE : ACHÈVEMENT DU FORAGE
DU PUITS-PILOTE À IN SALAH (SONATRACH)

Les opérations de forage et de compression du gaz de schiste effectuées dans le puits-pilote d’Ahnet (In Salah) ont été achevées au cours de cette semaine, a affirmé jeudi à l’APS le P-dg par intérim de Sonatrach, Said Sahnoun. "Nous avons déjà terminé, au cours de cette semaine, le forage et la compression, et nous nous apprêtons à tester ce puits-pilote afin de vérifier certains paramètres qui déterminent (ses capacités) d’exploitation commerciale", a souligné M. Sahnoun en marge du forum algéro-britannique sur le commerce et l’investissement à Londres.

L’exploitation du gaz de schiste, a-t-il poursuivi, représente "un axe de développement que Sonatrach a retenu de manière résolue", ajoutant que ce gaz non conventionnel "est un potentiel de croissance à ne pas négliger". Selon lui, "cela permettra à Sonatrach d’assurer, avec un niveau nettement plus élevé, la sécurité énergétique du pays et de continuer à assurer ses projets de développement".

A rappeler que l’exploitation commerciale du gaz de schiste algérien est prévue pour l’année 2022 avec une production avoisinant les 20 milliards de m3, avait affirmé, dimanche dernier, M. Sahnoun lors de son intervention au sommet nord-africain du pétrole et du gaz tenu à Alger. Sonatrach prévoit également le renforcement de ses capacités de production de gaz de schiste grâce à l’intensification des investissements dans ce domaine pour atteindre les 30 milliards de m3 à l’horizon 2025-2027, avait-il encore avancé.

Selon le premier responsable de Sonatrach, des efforts soutenus ont été consacrés, ces dernières années, pour évaluer le potentiel en hydrocarbures non conventionnels, à travers particulièrement la coopération avec des compagnies internationales spécialisées dans ce domaine. Les ressources techniquement récupérables en matières de gaz de schiste sont estimées à près de 700 Tcf (1Tcf=1 trillion de pieds cubes).

Il avait souligné, en outre, que les efforts de l’Algérie pour développer son potentiel des hydrocarbures non conventionnels visaient la sécurisation de l’approvisionnement du marché national et la satisfaction de ses engagements en tant que fournisseur "fiable" du marché européen.

A rappeler que lors de sa réunion de mai dernier sous la présidence de chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, le conseil des ministres avait approuvé une communication du ministre de l’Energie par laquelle ce dernier avait sollicité l’accord pour l’exploitation des formations argileuses et schisteuses.

Ce dossier a été présenté conformément à la nouvelle loi sur les hydrocarbures de 2013 qui conditionne l’exploration et l’exploitation des schisteux à l’approbation du Conseil des ministres lequel a, ainsi, donné son aval pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers. Les premières indications disponibles laissent entrevoir des capacités nationales "appréciables" en gaz et huile de schiste ainsi que des perspectives "prometteuses" en terme de quantités récupérables, avait précisé le conseil des ministres. Pour confirmer le potentiel commercial de ces ressources, l’Algérie a besoin de mener un programme de forage de 11 puits, étalés sur une période allant de 7 à 13 ans.

L’Algérie est classée au 4ème rang mondial, juste après la Chine, l’Argentine et les Etats-Unis, en termes de réserves de gaz de schistes récupérables. Les réserves algériennes sont estimées à 19.800 milliards de m3, situées essentiellement dans les bassins d’Ahnet, Mouydir, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf.

Le président Bouteflika avait instruit le gouvernement à veiller à ce que la prospection et, plus tard, l’exploitation des hydrocarbures schisteux soient menées en permanence avec le souci de préserver les ressources hydriques et de protéger l’environnement.

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