Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Pétition de soutien à la Namibie

jeudi 31 décembre 2020

NAMIBIE : NE SACRIFIEZ PAS LA NATURE POUR LES GAZ DE SCHISTE !

Ne laissons pas l’industrie pétrolière détruire la nature, la faune et les précieuses réserves en eau en Namibie, où la société canadienne ReconAfrica a obtenu une concession dans le bassin écologiquement sensible du Kavango. Soutenez la coalition citoyenne qui, sur place, lutte contre son projet d’extraction d’énergies fossiles.

« Le pétrole doit rester dans le sol » clame Ina Shikongo, de Fridays for Future à Windhoek, capitale de la Namibie. Avec ses compagnons du FFF et de l’ONG Frack free Namibia, l’activiste se bat avec acharnement contre un projet d’exploitation des réserves de pétrole jusqu’ici inconnues dans le nord-est du pays, porté par la société canadienne ReconAfrica. « L’exploitation serait une catastrophe, non seulement pour le climat mondial, mais aussi pour la faune, les ressources en eau et les moyens de subsistance des populations locales. »

ReconAfrica a obtenu un permis d’exploration et d’exploitation dans le bassin de Kavango et acheté une plateforme de forage aux États-Unis qu’elle a expédié de l’autre côté de l’Atlantique.

Si les 3 sondages pétroliers, prévus en décembre 2020, sont couronnés de succès, la société prévoit la production 2 milliards de barils de pétrole, avant même de pénétrer dans les couches rocheuses plus profondes. L’entreprise fait référence à des « méthodes non conventionnelles » dans sa communication, un euphémisme de l’industrie pour désigner la fracturation hydraulique craignent les activistes.

Les conséquences écologiques du projet risquent d’être dévastatrices. Celui-ci menacerait non seulement les eaux précieuses des savanes sèches de Namibie, mais aussi le delta de l’Okavango au Botswana voisin, site du patrimoine mondial de l’UNESCO ayant une biodiversité unique et d’importantes populations d’éléphants, d’hippopotames, de rhinocéros et d’oiseaux, ainsi que le tourisme et les moyens de subsistance des populations locales comme les San.

Afin de préserver le climat, la biodiversité, l’eau et les moyens de subsistance de la population locale, le projet ReconAfrica doit être arrêté. Soutenez cette demande avec votre signature.

Lire l’article, suivre les lien et signez la pétition sur Sauvons la forêt.org