Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Incendie d’un puits de pétrole en Inde

dimanche 8 novembre 2020

INCENDIE DE L’ASSAM : LE PLUS LONG INCENDIE DE GAZ EN INDE DÉTRUIT DES VIES

Labanya Saikia, mère célibataire de trois enfants dans l’État d’Assam, au nord-est de l’Inde, a perdu sa maison dans l’incendie qui fait rage et qui a commencé en juin près d’un puits de gaz de la société d’État Oil India Limited (OIL).

L’incendie qui a commencé le 9 juin, à la suite d’une explosion de gaz dans la région de Baghjan, fait rage depuis environ 150 jours maintenant, ce qui en fait le plus long incendie de ce type en Inde. Trois personnes sont mortes en essayant de contenir l’incendie, qui a initialement contraint 3 000 personnes dans les villages voisins à quitter leurs maisons et à se réfugier dans des camps de fortune.

Alors que la plupart des gens sont rentrés chez eux depuis, des dizaines de familles qui vivaient plus près du site de l’incendie sont toujours dans des abris temporaires.

"La chaleur, la fumée et le bruit jaillissant ont fait de la région un endroit dangereux. De nombreux habitants se plaignent de complications de santé telles que l’anxiété, la migraine, la perte d’appétit et les yeux brûlants", explique le journaliste local Nawantik Urang.

L’OIL a déclaré avoir versé 2,5 millions de roupies (33858 $ ; 26124 £) à titre de compensation immédiate à chacune des 12 familles qui ont complètement perdu leur maison, et qu’elles continuent de donner 50000 roupies (674 $) par mois comme soutien aux moyens d’existence à chaque famille qui est maintenant forcés de rester loin de chez elle.

- Un incendie similaire dans un puits de pétrole - exploité par la société d’État Oil and Natural Gas Corporation Limited (ONGC) - dans le district de Sivasagar en Assam en 1967 a été maîtrisé après environ 90 jours d’efforts.

- Un incendie dans une autre installation de l’ONGC à Pasarlapudi, dans l’État d’Andhra Pradesh, a mis 65 jours à être contrôlé

- Un incendie dans un puits de l’OIL dans la région de Dikom en Assam en 2005 a mis 20 jours à être contenu

Le OIL dit que les éruptions et les incendies ne sont pas rares dans l’industrie pétrolière et gazière partout dans le monde. Mais la firme admet que l’incendie a affecté l’environnement, tout en affirmant que l’impact sera de courte durée.
"En raison de la nature du gaz et du condensat, ils s’évaporent facilement et sont emportés par les pluies. Ces éléments n’ont pas d’impact à long terme ni sur l’air ni sur le sol", a déclaré Tridiv Hazarika, responsable des relations publiques de l’huile.
Cependant, un expert du gouvernement de l’Assam impliqué dans le processus d’évaluation de l’impact environnemental a déclaré à la BBC sous couvert d’anonymat que l’incident constituait une menace pour l’écologie locale.

Lire l’article (en anglais) sur bbc.com