Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Des géants des hydrocarbures en difficulté

vendredi 31 juillet 2020

DES PÉTROLIERS DANS LA TOURMENTE ÉCONOMIQUE

- Après BP qui a déprécié récemment ses actifs : Lire l’article

- Après l’annonce récente de l’Angleterre et du Mexique d’abandonner la fracturation hydraulique : Lire l’article

- Une vingtaine de compagnies américaines du gaz et pétrole de schiste se sont déjà déclarées en faillite dont Chesapeake, pionnier du gaz de schiste américain, qui est en faillite et de dépose le bilan. Lire en détail ci-dessous.

- Aujourd’hui c’est au tour de TOTAL de déprécier les activités du groupe dans les sables bitumineux au Canada ainsi que celles de gaz naturel liquéfié (GNL) en Australie. Compte tenu des coûts de production et en raison de la baisse des cours, une part plus grande des réserves risque de ne jamais sortie du sol.
Ce sont les premières pertes trimestrielles du pétrolier depuis le krach de 2015 et elles s’élèvent à rien de moins que 8,4 milliards de dollars. A l’instar de ses concurrents, Total a été confronté à l’effondrement des cours du baril et à une chute sans précédent de la demande mondiale ces derniers mois.

Toutefois, dans ce contexte difficile, Total ainsi que Shell, limitent les pertes financières grâce à leurs activité de trading.

Lire l’article de Les Echos.fr et/ou La réaction de Greenpeace

 

Le cours des matières premières sur Boursorama


LES DÉBOIRES DES COMPAGNIES DU GAZ DE SCHISTE

Les USA étaient devenus en 2018 le premier producteur mondial de pétrole devant la Russie et l’Arabie Saoudite (ce qui n’implique pas que les USA aient les plus grandes réserves) mais suite à une guerre des prix initiée par ses concurrents directs puis à un déclin de l’économie due au Covid, la consommation et par conséquent la production ont drastiquement chuté.

L’économie pétrolière des USA était soutenue par les gaz et pétrole de schiste qui ne sont rentable qu’avec un prix du pétrole très élevé ce qui n’est actuellement plus le cas et nombre d’experts pensent que cela ne le sera plus avant longtemps.

Selon Boursorama, Chesapeake, groupe américain spécialisé dans les méthodes de fracturation du schiste est fragilisé par un endettement important, il est victime de la chute des cours des hydrocarbures du fait de la pandémie de Covid-19. Il a également signé un accord de restructuration avec une majorité de ses créanciers, lui permettant de réduire sa dette d’environ 7 milliards de dollars de dettes. Chesapeake a en outre obtenu 925 millions de dollars pour financer ses opérations.

 

Courrier International explique que c’est Chesapeake Energy, l’une des premières compagnies à croire à la technique de la fracturation hydraulique, qui a fait des États-Unis les leaders de la production de gaz naturel dans le monde. Dimanche, elle a déposé le bilan. La firme, qui opère du Texas au Nouveau-Mexique, du Dakota à la Pennsylvanie, a annoncé s’être placée sous la protection du régime des faillites pour restructurer 7 milliards de dollars de dettes, sur un total de 9 milliards, rapporte le Guardian.

Chesapeake est une victime directe de la crise des matières premières, elle-même conséquence du nouveau coronavirus. L’entreprise n’avait cependant pas attendu la baisse vertigineuse des prix des hydrocarbures pour connaître quelques déboires, rappelle le Washington Post. Son endettement était chronique. Sa chute, “depuis les jours grisants” des débuts de l’exploitation du gaz de schiste, “est épique”. “Autrefois évaluée à 37 milliards de dollars, Chesapeake a été le deuxième producteur de gaz naturel du pays.”

L’entreprise est dans une certaine mesure victime de son propre succès, rappelle le Business Financial Post. “Elle et ses pairs sont parvenus à extraire d’énormes quantités de gaz de bassins de schiste auparavant difficiles à exploiter.” Le journal économique poursuit : “Bien que cela ait fait des États-Unis un fournisseur mondial inégalé d’énergie, cela a également contribué à une surproduction qui a pesé sur les prix. La semaine dernière à New York, les contrats à terme sur le gaz ont atteint leur plus bas prix depuis vingt-cinq ans.”