Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Blocage d’un site de fracturation au Lancashire (Royaume-Uni)

samedi 6 mai 2017

ACTION DE BLOCAGE D’UN SITE DE FRACTURATION DE CUADRILLA AU LANCASHIRE (ROYAUME-UNI)

La plupart des matinées de Gill sont consacrés à se rendre à son travail. Mais ce matin était un peu différent. Aujourd’hui, Gill est l’une des vingt personnes à être venus s’opposer à la société de fracturation Cuadrilla.

Alors que vous lisez ceci, Gill - et une vingtaine d’autres bénévoles de Greenpeace - s’emploient à faire cesser complètement le travail sur le site de Cuadrilla. Ce matin, vers 8 heures du matin, ils se sont enfermés dans des blocs lourds et renforcés devant le site de Cuadrilla, bloquant l’entrée et empêchant les véhicules de livrer des fournitures.

Depuis janvier, Cuadrilla a transformé ce qui était autrefois une campagne tranquille en une zone industrielle. Ils ont fait cela en dépit d’une opposition locale écrasante, et malgré le vote du conseil municipal local contre les plans de forage de l’industrie.

Même si le gouvernement de Theresa May semble déterminé à ignorer l’opinion locale et à permettre aux entreprises comme Cuadrilla de passer en force outre les communautés réticentes, les gens d’ici ne sont pas prêts à abandonner.

Chaque jour depuis janvier, les groupes anti-fracking locaux protestent pacifiquement à l’extérieur du site de Cuadrilla. Cette action a déjà obtenu un impact important.

La persévérance et la passion des militants comme Gill, ont plusieurs fois fait échecs aux plans de fracking de Cuadrilla. En effet, la seule chose que Cuadrilla semble créer avec succès au Lancashire est inquiétude et préoccupation.

Gill dit que sa famille appuie ses protestations pacifiques contre le fracking parce que, comme elle, ils sont profondément préoccupés par les conséquences locales. En fait, elle dit que beaucoup de gens de la région s’inquiètent. Ce sont ses peurs pour la planète et la campagne qui l’ont amenée à prendre ce risque aujourd’hui. Les six personnes qui bloquaient physiquement la société de fracking pourraient être arrêtées par la police. Tout ceci est courageux. Mais Gill dit "la pensée d’être arrêté est effrayante, mais ce qui est plus effrayant, c’est le fracking infligé au Lancashire".

Le Lancashire pourrait être le moment critique pour cette industrie controversée. Un autre bénévole, Hamish, dit que c’est exactement pourquoi il s’engage aujourd’hui - car le début du fracking serait « crucial » et que quelque chose comme inutile et destructeur car le fracking n’est pas seulement un affront au Lancashire, mais à chacun de nous qui désirons protéger notre climat et lutter contre les combustibles fossiles.

La science est claire - nous devons laisser la majorité des combustibles fossiles dans le sol si nous voulons éviter la poursuite des changements climatiques. Brûler du gaz fracturé ne fera qu’empiré le problème.

Avec seulement 19% des Britanniques en faveur du fracking (contre 81% de soutien pour les énergies renouvelables), il n’est pas surprenant qu’il y ait des milliers de personnes qui tentent d’arrêter cette industrie destructrice.

La France et la Bulgarie ont déjà toutes deux interdit la fracturation. Et il y a quelques semaines seulement, le Maryland est devenu le troisième État aux États-Unis à interdire également le fracking, après que les militants se sont prononcés contre cette pratique. S’il est possible de convaincre un sénateur républicain dans les Etats-Unis de Donald Trump, il est aussi tout à fait possiblede le faire ici aussi au Royaume-Uni.

Vous pouvez encourager les bénévoles à arrêter l’industrie de la fracturation en laissant un message de soutien ici

Lire (en anglais) l’article du 3 mai 2017 sur Greenpeace.org.uk


ÉLECTIONS DE CONSEILLERS LOCAUX ET, DANS LES GRANDES VILLES, DE NOUVEAUX MAIRES.

Les élections municipales actuelles an Angleterre ont le potentiel d’avoir un très grand impact sur la vie quotidienne dans les domaines qu’ils couvrent. Les nouveaux maires métropolitains élus auront des pouvoirs étendus sur les problèmes locaux et donc avoir un impact majeur dans des domaines tels que le transport, le logement et la planification.

Ainsi, Greenpeace a pris contact avec chaque candidat des principaux partis politiques de Liverpool et de Manchester pour leur demander de clarifier leur position sur le fracking. S’ils ne répondent pas ou ne s’engagent pas, ils doivent s’attendre à entendre beaucoup parler des partisans de Greenpeace dans leur région.

À Manchester, cette tactique a très bien fonctionné et les candidats conservateurs et libéraux démocrates ont rejoint le travail et les Verts en s’engageant à s’opposer à la fracturation.

C’est une excellente nouvelle, car cela signifie que quiconque est élu en tant que maire de Manchester le 4 mai s’est engagé publiquement à lutter contre le fracking. Un engagement public sur lequel il serait embarassant de revenir.

Lire l’article en anglais