Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Total, la France et l’actique

mardi 23 février 2021

PROTÉGEONS L’ARCTIQUE DES FORAGES DE TOTAL

Tandis que la loi climat est sur le devant de la scène, Total négocie dans l’ombre pour obtenir un soutien financier du gouvernement français, afin de d’extraire davantage de gaz fossile de l’Arctique. La décision est imminente.

Il est particulièrement choquant que le gouvernement français soit prêt à accompagner un tel projet dans l’Arctique, un des endroits où le changement climatique se ressent le plus violemment.

Le gouvernement a tout simplement ignoré la demande de rendez-vous *que lui ont adressée à ce propos huit organisations de la société civile.

APPELEZ LE GOUVERNEMENT À REFUSER TOUT SOUTIEN POUR LE NOUVEAU PROJET DESTRUCTEUR DE TOTAL : ARCTIC LNG 2

Signez cette pétition adressée à Emmanuel Macron et ses ministres Bruno Le Maire et Barbara Pompili.

Les océans régulent la température de notre planète et stockent les gaz à effet de serre. Leur préservation est essentielle pour notre survie. Pourtant, Total cherche à étendre ses activités polluantes dans l’Arctique, et l’État français étudie actuellement la possibilité de garantir ce projet destructeur avec des fonds publics (1).

Autour du Pôle Nord, l’Océan Arctique est de plus en plus menacé. C’est l’un des exemples les plus choquants du réchauffement climatique : la couche de glace s’amincit et les hivers sont de moins en moins longs, affectant notre équilibre climatique partout ailleurs. Des cratères y sont creusés par des explosions de méthane causées par la fonte du pergélisol, et des bactéries mortelles endormies comme l’anthrax ont pu resurgir, contaminant des dizaines de personnes et des milliers de rennes. Cet écosystème fragile doit être protégé par tout moyen, et non menacé par la pollution massive d’exploitations gazières.

Pourtant, après un premier méga-projet gazier (i.e. Yamal LNG), Total cherche aujourd’hui à étendre ses activités dans l’Arctique avec un nouveau projet : Arctic LNG 2. Et l’État français étudie, en ce moment, la possibilité de garantir celui-ci à hauteur de 700 millions d’euros à travers la Banque publique d’investissement (BPI). Nous devons mettre fin à cette voracité éhontée qui pousse notre planète au bord du gouffre !

L’Arctique est un des endroits où le changement climatique se ressent le plus violemment et il est inadmissible que l’on continue à y autoriser des projets destructeurs. Il n’y a plus de place dans notre budget carbone pour explorer de “nouvelles frontières” en matière d’hydrocarbures. Garantir Arctic LNG 2 c’est signer l’accélération du dérèglement climatique. Empêchons Total de transformer le trésor commun qu’est l’Arctique en un cratère stérile !

Les huit organisations : 350.org, Youth for Climate France, Notre Affaire À Tous, Attac France, Oil Change International, Reclaim Finance, Les Amis de la Terre France, REFEDD, ZEA, Enseignant.e.s pour la planète et Ingénieurs sans frontières