Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Mobilités & Gaz à effet de serre

samedi 2 décembre 2023

LES MOBILITÉS & LES GAZ À EFFET DE SERRE


LA SEMAINE DE LA MOBILITÉ

Organisée chaque année, la Semaine Européenne de la Mobilité ainsi que des vélorutions ont pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement.

Dans ce cadre sont lancées des campagnes de communication auprès du public et des élus afin de faire des voies de communication des espaces plus sûrs, plus solidaires, plus écologiques et plus agréables à vivre et appelle tous les adeptes de mobilités alternatives à participer :
- en participant aux événements prévus ou en organisant un événement
- en faisant la promotion de la mobilité douce
- en circulant le plus possible à pied, à vélo, en bus, en covoiturage …
- en interpellant leurs élus sur des améliorations possibles visant à faciliter les mobilités douces
- en participant au recensement des points “bloquants” des mobilités alternatives.

 


LETTRE OUVERTE AUX ÉLU-E-S DE L’ARDÈCHE

Madame, Monsieur

les manifestations organisées autour du thème des mobilités douces ont pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités à opter pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement.

Elles mettent à l’honneur « LA MOBILITÉ ZÉRO ÉMISSION POUR TOUS ».

Dans ce cadre les adeptes de ces mobilités vous interpellent afin de connaître votre position sur ce sujet et savoir quelles sont les mesures que vous avez adoptées et celles que vous envisagez permettant le développement des mobilités alternatives et facilitant ainsi leur essor à la juste mesure qui est désormais la leur.

Le département et les communes de l’Ardèche, qui dans leur communication se veulent un département “vert” et mettent en avant leurs paysages et leur patrimoine naturel et culturel, se doivent, pour une question de pertinence, de mettre en oeuvre une politique très volontariste en matière de développement des mobilités alternatives : création de nombreuses pistes et de bandes cyclables et piétonnes, pose de signalétiques du type “partageons la route”, création de zones de rencontres avec priorité aux mobilités douces, baisse de la vitesse à 30 km/h en centre-ville et sur routes communales …

Venez à la rencontre des associations organisatrices et des citoyens lors des journées organisées autour de ce thèmes.

- Télécharger l’entretien avec un militant (pdf 110 ko)


FICHE MOBILITÉ & GAZ À EFFET DE SERRE

La France compte environ 1 million de km de routes contre 33 000 km de voies ferrées et 6 700 km de voies fluviales.

EN FRANCE ET SELON L’ADEME (1) la voiture est à 80 % le moyen de transport de personnes avec un très faible taux d’occupation (souvent 1 personne par voiture).
- 67 % des français l’utilise pour aller au travail.
- 86 % des français l’utilise pour aller faire les courses.
- 69 % des français l’utilise pour accompagner les enfants à des activités quotidiennes.
- 50 % de ces trajets font moins de 5 km.
- la ville offre un choix beaucoup plus important de moyens de transport.

Toujours selon l’ADEME, le secteur des transports dans son ensemble représente en France une part importante de la consommation d’énergie finale (33%). Il est aussi le principal émetteur de dioxyde de carbone (CO2) pour 36 % dont :
- 0% incombent à la voiture individuelle
- 16% aux poids lourds et bus
- 14% aux véhicules utilitaires
- 13.5% trafic aérien (3,5% domestique + 10% international)
- 5% au trafic maritime (1% national + 4% international)
- 1,5% aux autres modes de transport (train ...)

Le transport routier est à l’origine de la moitié des émissions de plusieurs polluants atmosphériques comme le cuivre, les oxydes d’azote et le plomb. Ils rejettent également des particules fines, du monoxyde de carbone et des composés organiques volatils. Ces émissions ont un impact important sur notre santé notamment les maladies respiratoires et cardiovasculaires.

Les bruits émis par les transports touchent significativement 25 millions de personnes dont 9 millions sont exposés à des niveaux critiques.

En France les transports de passagers et de marchandises comptent pour 36% des émissions de CO2 dont 15,7% incombent à la voiture individuelle, 6.7% aux poids lourds et 5.8% aux véhicules utilitaires.

- Télécharger la fiche complète des émissions de gaz à effet de serre suivant les postes de consommation : mobilité, alimentation, chauffage (pdf 2 Mo)

 

Émissions de gaz à effet de serre et CO2

Entre 1990 et 2017, la France a diminué ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 15 % malgré l’augmentation de celles induites par les transports. Les émissions de gaz à effet de serre étaient en 2017 de 733 millions de tonnes équivalent CO2 (dont 316 Mt de CO2). Émissions par secteurs :
- transports .................... : GES : 30% (CO2 : 38% - N2O : 03% - HFC : 19%)
- résidentiel/tertiaire ...... : GES : 20% (CO2 : 22% - CH4 : 03% - NO2 : 2% - HFC : 54%)
- agriculture : ................. : GES : 20% (CO2 : 04% - CH4 : 70% - N2O : 90%)
- industrie : .................... : GES : 17% (CO2 : 21% - N2O : 3.5% - CFC : 50% - HFC : 25%)
- transformation énergie. : GES : 10% (CO2 : 13% - CH4 : 03% - CFC : 40%)
- traitement des déchets. : GES : 04% (CO2 : 01% - CH4 : 24% - N2O : 02%) (selon l’ADEME le recyclage aurait évité 5 % des émissions de CO2)

Les principaux gaz à effet de serre (GES) sont : vapeur d’eau (H2O) - dioxyde de carbone (CO2) - méthane (CH4) - protoxyde d’azote (N2O) - ozone troposphérique (O3) ainsi que les GES industriels tels les hydrocarbures halogénés (CFC et HFC). Le CO2 comptent pour 74% des émissions anthropiques de GES (75% en France) - le CH4 pour 16% (12% en France) - N2O : 6% (9% en France).

Les émissions moyennes de GES par habitant en France sont de 12 tonnes équivalent CO2. Elles devraient être divisées par 10 pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et limiter la hausse des températures à 1.5°C par rapport à l’ère préindustrielle (ou divisées par 6 pour la limiter à 2°C).

 

Transport : émissions eqCO2

Les émissions de gaz à effet de serre en équivalent CO2 (incluant le forçage radiatif) incluant les émissions directes, et la production et distribution de carburant et d’électricité. La construction des véhicules (voiture, vélo, batterie, train, avion...) et des infrastructures (routes, ponts, rails, aéroports...) n’est pas incluse.

- Cycliste et marcheur émettent très peu : fabrication et type d’alimentation

- 22 g eqCO2/km : VAE (Vélo Assistance Électrique)

- 25 g eqCO2/km/passager pour le train TER (4 à 5 g pour le TGV, tram et métro)

- 30 g eqCO2/km pour un scooter électrique 50 cm3
- 50 g eqCO2/km pour un scooter thermique 50 cm3 à 130 g de CO2/km pour une moto

- 60 à 130 g eqCO2/km/passager pour un bus selon tourisme ou urbain (GNV est meilleur surtout pour le NOx).

- 130 g à 350 g eqCO2/km pour une voiture (suivant modèle et conduite) soit 220 g en moyenne*
Elle émet 2.5 fois plus dans un embouteillage et 7 à 20% de plus avec la climatisation.
* 220 g mais 130g à 80 km/h pour une auto moderne à 350g à 130 km/h ou en ville pour un gros modèle.
Le taux moyen d’occupation moyen est de 1.6 en Europe et de 1,2 en France.
.
- 180 g eqCO2/km/passager pour un vol moyen courrier sur une distance de 1500 à 3000 km
- 150 g à 210 g eqCO2/km/passager pour un vol long courrier (selon avion 100 ou 300 places).
- 400 g à 500 g eqCO2/km/passager pour un avion de moins de 50 places voire plus pour un jet privé.
Ajouter 10 % ou 20 % (?) pour l’acheminement des passagers vers et depuis l’aéroport
.
- 1000g de eqCO2/km pour un camion poids-lourd
Le transport par tonne de marchandise suivant véhicule : bateau 20g/km – camion 50g/km – avion 365g/km

ÉMISSIONS CO2 par combustion de litre de carburant : auxquelles s’ajoutent 20 % d’extraction, transport et raffinage de carburant + construction/fabrication (et destruction) de véhicules et infrastructures (voir page suivante).

- Essence : 2280g de CO2 + 3 % (68,5 g) autres GES (NO + HFC) = 2350g eqCO2

- Kérosène : 2530g de CO2 + 3 % (75,9 g) autres GES (NO + HFC) = 2606g eqCO2
Ajouter 100 % au kérozène : H2O, aérosols, suies, O3 (forçage radiatif dû aux trainées de condensation et cirrus)

- Gas-oil  : 2670g de CO2 + 3 % (80,1 g) autres GES (NO + HFC) = 2750g eqCO2

 

Transport : construction & fabrication

- 4 g de CO2/km pour un vélo (7 g de CO2/km pour le VAE)

- 40 g de CO2/km en moyenne pour une voiture (5,5 tonnes éq CO2 par tonne de voiture fabriquée d’un poids moyen de 1500 kg sur une durée de 200 000 km). Soit 27 g de CO2/km/passager pour un taux moyen d’occupation de 1.5 en Europe.

- 165 g de CO2/km pour un bus (5,5 tonnes éq CO2 par tonne de véhicule fabriqué d’un poids moyen de 12 t sur une durée de 400 000 km). Soit 6 g de CO2/km/passager pour un taux moyen d’occupation de 27 en Europe.

- Infrastructures : chaque année, les émissions CO2 liées à la construction et à l’entretien des routes (production et transport des matériaux) représenteraient 1% des émissions globales soit 4% des émissions liées aux transports, soit environ 5% des émissions liées au transport routier.

 

Transport : consommation de carburant

- Un vélo consomme environ éq 0.5 L/100 km

- Un scooter consomme en moyenne 2.5 L/100 km

- Une moto consomme de 5 à 8L/100 km

- Une voiture consomme en moyenne 6 L/100 km ( 4.5 L pour les voitures neuves )

- Un bus consomme de 25 à 45 L/100 km

- Un A220 de 135 places pour des vols de moins de 2000 km consomme environ 1.8 L/100 km/passager

- Un A320 de 150 places pour des vols autour de 1000 km, consomme environ 2.25 L/100 km/passager

- Un long courrier consomme autour de 2.4 (A330)et jusqu’à 3.5 (A380) L/100 km/passager

 

DES SOLUTIONS

- 50 % des trajets effectués tous les jours par les français faisant moins de 5 km, ils pourraient se faire par des mobilités douces notamment la marche et le vélo, avec un gain appréciable sur les finances et la santé.

- Développer un réseau de transports en commun performant et incitatif.

- Faciliter la multimodalidé des moyens de transports.

- Taxer puis interdire les véhicules personnels puissants et polluants.

Des solutions hydrogènes et électriques à base de renouvelables pourraient dans un avenir proches être utilisées dans l’industrie et les transports "lourds". Les solutions "électriques" pourraient être utilisées dans le transport léger urbain et péri-urbain.

D’autres formes de mobilités, plus douces, permettent de préserver les ressources et le climat. Elles permettent aussi d’améliorer la santé physique et le bien-être psychologique en retrouvant le temps de vivre :
- propulsion humaine : marche à pied, vélo, vélo couché, rollers, trottinette ...
- propulsions solaire, éolienne, hydrogène pour véhicules légers à 1, 2, 3 ou 4 roues.

 

ET EN ARDÈCHE

Le département et les communes de l’Ardèche, qui dans leur communication se veulent un département “vert” et mettent en avant leurs paysages et leur patrimoine naturel et culturel, se doivent, pour une question de pertinence voire d’obligation de moyens, de mettre en oeuvre une politique très volontariste en matière de développement des mobilités alternatives :
- création de nombreuses pistes et bandes cyclables et piétonnes,
- pose de signalétiques du type “partageons la route”,
- création de zones de rencontres avec priorité aux mobilités douces,
- baisse de la vitesse à 30 km/h en centre-ville et sur routes communales …
- sensibilisation des automobilistes à la sécurité et au code de la route

 

LA MOBILITÉ

L’écomobilité ou la mobilité durable est une notion apparue avec les crises de l’énergie et le déréglement climatique, dans le sillage des questions de « développement durable », pour désigner la conception, la mise en place et la gestion de modes de transport jugés moins nuisibles à l’environnement, sûrs et sobres, en particulier contribuant moins aux émissions de gaz à effet de serre.

L’écomobilité exige une politique d’aménagement et de gestion du territoire et de la ville qui favorise une mobilité pratique, peu polluante et respectueuse de l’environnement, ainsi que du cadre de vie.

Il importe désormais de donner aux mobilités douces la place qui leur revient en s’assurant d’un partage en toute sécurité de la voie publique entre les différentes mobilités. Pour cela il est nécessaire de légiférer, d’informer et de sensibiliser mais aussi d’aménager la voie publique en conséquence.

 

LA PROMOTION DES MOBILITÉS DOUCES DEMANDE

* de lever d’importants freins psychologiques et économiques en sécurisant les routes et en rendant plus attractives la promotion des mobilités douces, par exemple, grâce à l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV).

* d’adapter le transport de marchandises afin de le rendre plus vertueux : développer les circuits courts, promouvoir la motorisation hydrogène ou électrique selon les cas de figures ...

 

LES AMÉNAGEMENTS POUR LES CYCLISTES

En tant qu’élément de trafic, un cycliste est caractérisé par une vitesse et un encombrement nettement supérieurs à ceux des piétons mais nettement inférieurs à ceux des véhicules automobiles. De ce fait, les espaces piétons sont le plus souvent interdits aux cyclistes (sauf les enfants) et ceux-ci doivent rouler sur la chaussée, soit dédiée soit partagée avec d’autres véhicules.

Les aménagements cyclables sont des dispositifs de voirie destiné à organiser la circulation des cycles non motorisés. une bande cyclable demande moins de largeur qu’une piste cyclable unidirectionnelle pour un niveau de service équivalent mais est généralement moins sécurisante. De manière générale, la séparation des cheminements conduit à une meilleure sécurité réelle et ressentie mais si l’intégration, notamment aux intersections est mal pensée, à une insécurité accrue par rapport à la bande cyclable.

 

1. LA SIGNALÉTIQUE :

Partageons la route : pour le confort et la sécurité de tous il est indispensable de partager la route. Le code de la route est là pour pallier à un civisme qui fait défaut. Mais il ne suffit fréquemment pas à rendre les routes moins dangereuse pour les piétons et les cyclistes. En ce domaine la signalétique est déficiante et la sensibilisation par voie de presse inexistante qui permettraient l’éducation dès le plus jeune âge et le respect des règles de sécurité. Ainsi la route deviendrait plus sûre, plus conviviale et moins conflictuelle.

 

2. LES AMÉNAGEMENTS TYPE BANDES :

Partie intégrante de la chaussée sur laquelle elle est tracée et délimitée, à une ou plusieurs voies, une bande cyclable est une voie de circulation réservée aux cyclistes.

Ce type d’aménagements, mal étudiés et/ou mal réalisés, peut engendrer de graves inconvénients de cohabitation avec les piétons, des problèmes de sécurité avec les véhicules motorisés notamment lors du raccordement au niveau des carrefours ou par une maque le largeur et enfin des problèmes liés au nettoyage (accès des balayeuses).

- a) L’accotement revêtu : pour les véhicule en difficulté elle peut être utilisé par les cyclistes. Sa réalisation devrait être systématique sur l’ensemble des routes ayant un flux de circulation supérieur à 1500 véhicules/jour avec une signalisation et des figurines au sol. Largeur 1,25 à 1,75 m, son revêtement doit être de qualité identique à l’ensemble de la chaussée. Il est important d’assurer la continuité des accotements notamment aux intersections ainsi qu’une largeur suffisamment sécurisante.

- b) La bande cyclable (en ville ou en rase campagne), exclusivement réservée aux cycles, est signalisée et délimitée par une ligne de peinture. La largeur préconisée est de 1,5 m, avec un maximum de 2 m.

 

3. LES AMÉNAGEMENTS TYPE “PISTE”

Une piste cyclable est une chaussée exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues (y compris les cycles à pédalage assisté). Voie de circulation à part entière, elle peut être adjacente à une chaussée ouverte à la circulation générale ou constituer un cheminement indépendant des autres voies. Elle est l’aménagement le plus sécurisé et le plus confortable pour les cyclistes qui sont isolés de la circulation et des abus possibles des conducteurs motorisés

-  a) La piste urbaine unidirectionnelle : elle suit la chaussée. La largeur préconisée est de 2m. Son revêtement doit être de bonne qualité et son nettoyage régulier. Par non respect du code de la route, le cycliste n’y est pas toujours en sécurité. Transformer la piste en bande cyclable avant la traversée des carrefours améliorerait la sécurité.

-  b) La piste urbaine bidirectionnellelle : d’une largeur recommandée est de 3 m (2,5 m minimum) elle est considérée comme dangereuse et conflictuelle en ville mais intéressante pour les itinéraires de moyenne distance (= ou > à 500 m) où les intersections sont peu fréquentes, par exemple le long d’un fleuve ou d’une rocade.

- c) La piste en rase campagne : de même largeur qu’en ville elle en ont les même défauts et les mêmes qualités. Elle est idéale pour des distances de plusieurs kilomètres.

- d) La piste (ou bande) sur le trottoir : seuls les enfants de moins de 8 ans peuvent y circuler à vélo (sauf dispositions différentes prises par l’autorité investie du pouvoir de police, à la condition de conserver l’allure du pas et ne pas occasionner de gêne aux piétons. Une bande cyclable sur un trottoir ne peut pas être considérée comme un aménagement cyclable. Une simple ligne blanche de peinture séparant les piétons des vélos ne suffit généralement pas.

 

4. LES ZONES DE RENCONTRE

Une zone de rencontre est un ensemble de voies où les piétons ont la priorité absolue et sont autorisés à circuler sur la chaussée, même si des trottoirs sont présents. La vitesse de circulation des autres usagers est limitée à 20 km/h. Sauf si une interdiction le spécifie, elles sont à double sens pour les cyclistes.

Bien délimité par une signalétique, cet aménagement se prête bien à une zone urbaine où la vie prime sur la circulation, sans la rendre forcément piétonne tout en souhaitant davantage apaiser la circulation que ce que permet une zone 30.

Une zone de rencontre peut être un centre-ville, une zone d’intense activité commerciale, un centre historique aux rues étroites, une zone résidentielle calme, un secteur rural à route étroite ...

 

5. LES ZONES 30

Une zone 30 délimite un périmètre urbain dans lequel la vitesse du trafic est modérée pour favoriser la cohabitation de tous les usagers de la voirie. La vitesse maximale autorisée est de 30 kilomètres par heure pour tous les véhicules. Une zone 30 est caractérisée par la présence d’aménagements destinés à limiter la vitesse des véhicules et la ségrégation de la voirie.

L’apaisement de la circulation améliore la qualité de l’environnement urbain par plusieurs effets :
- réduction des cycles d’accélération et de décélération, principaux générateurs de surconsommation de carburant et de pollution aérienne et sonore en agglomération
- intégration à la circulation plus facile par une différence de vitesse avec des véhicules plus lents (ex. vélos) réduite
- distances d’arrêt réduites (10 à 20 m) permettant la simplification des régimes de priorité et facilitant la traversée des piétons
- accidents aux conséquences beaucoup moins graves, en particulier pour les usagers vulnérables (piétons, deux-roues)
- espace public plus sûr, plus lisible et plus accessible pour les usagers les plus fragiles (enfants, personnes âgées. handicapés)
- espace public est plus convivial

Double sens cycliste : depuis 2008 et lorsque la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 30 km/h, les chaussées à sens unique pour les véhicules motorisés sont à double sens pour les cyclistes (sauf décision contraire de l’autorité investie du pouvoir de police). Une signalétique dans ce sens est obligatoire (le panonceau M9v2 "sauf vélos" doit obligatoirement figurer en dessous du panneau "sens interdit B1". Les panneaux d’indication signalant la présence de cyclistes en sens inverse (C24a et C24c) sont facultatifs mais conseillés ».

 

LES AMÉNAGEMENTS POUR LES MARCHEURS

Bien que les aménagements pour piétions et marcheurs (trottoirs, zones piétonnes, zones de rencontre, sentiers ...), tant en ville qu’en zone rurale, soient nettement plus nombreux du fait de leur antériorité, la problématique de la sécurité est la même dès lors que le piéton ou marcheur doit circuler sur la chaussée.

La distance de sécurité de 1m en ville et 1,5m hors agglomérations prévue par le code de la route, n’est pas toujours respectée engendrant un stress psychologique et un risque physique importants.

- Télécharger cette "fiche mobilité" (pdf 65 ko)

- Télécharger la fiche complète des émissions de gaz à effet de serre suivant les postes de consommation : mobilité, alimentation, chauffage (pdf 2 Mo)

 

SOURCES

1) La mobilité de demain : Lire l’article de l’ADEME

2) Le guide "Réussir le passage à l’écomobilité" : Lire l’article de l’ADEME

3) Les solutions de mobilité soutenable du Réseau Action Climat et de la Fondation Hulot. Lire l’article

4) Villes et quartier 30 km/h et La rue de l’avenir

5) Fleuve de liens et la péniche Alizarine (Ardèche), un transport éco-responsable

- Simulateur Ecolab de l’ADEME. Testez l’impact carbone de votre mobilité