Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Global Fracking Day le 14 et 15 octobre 2017

jeudi 12 octobre 2017

LETTRE EXIGEANT UN ARRÊT IMMÉDIAT ET MONDIAL
DE TOUTES LES ACTIVITÉS DE FRACTURATION HYDRAULIQUE

Organisations : Signez pour dire non au fracking sur globalfrackdown.org

Chers Chef d’Etat / Ministres / parlementaires / conseillèr/es,

De bien des manières, la fracturation hydraulique (aussi connu sous le nom de ‘fracking’) se profile comme un problème environnemental majeur de notre temps. Elle touche tous les aspects de nos vies – l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, et la santé de nos communautés – et perturbe notre climat.

Des centaines d’études scientifiques avalisées par des comités de lecture ont révélé et documenté les ravages de plus d’une décennie d’utilisation à large échelle de la fracturation hydraulique (essentiellement aux Etats-Unis et au Canada).

L’industrie de la fracturation hydraulique est prodigieusement gloutonne en territoires et en eau. La construction d’un réseau de milliers du puits génère un détériore significativement le développement des régions visées et affecte inévitablement les communautés et les zones culturellement ou écologiquement sensibles qui s’y trouvent.

A une échelle globale, les émissions fugitives de méthane du gaz posent un grand risque pourtant trop souvent ignoré. En moyenne, un peu moins de 4% de la production totale d’un puits de gaz est perdu dans l’atmosphère, à travers des fuites accidentelles et des dégazages effectués pendant l’extraction, le stockage et le transport aux consommateurs. Pour le gaz de schiste, de nombreuses études sont en cours, mais on estime que les émissions seraient trois fois plus grandes, soit jusqu’à 12% de la production totale pendant le cycle de vie d’un puits.

Puisque le méthane est au moins 86 fois plus puissant comme gaz à effet de serre que le dioxyde de carbone sur une période de vingt ans, choisir la continuité ou même encore plus de gaz de schiste signifie qu’il ne sera pas possible de limiter le réchauffement climatique sous le seuil des 2°C et de poursuivre les efforts visant à limiter l’augmentation de la température à 1,5°C, comme convenu à Paris.

Ces engagements cruciaux ne laissent que peu de place à l’improvisation. Nous ne disposons en effet que de très peu de temps avant que ces seuils ne soient atteints :Nous avons déjà atteint les 1.1°C de réchauffement climatique en 2016 et nous devrions atteindre les 1.5°C en moins de 10 ans au rythme des émissions actuelles.

C’est la raison pour laquelle nous, membres d’une communauté mondiale unie et en constante croissance, demandons :

- Une interdiction immédiate, sans aucune exemption, de tous types de ‘fracking’, qu’il soit effectué dans le cadre de travaux de recherche, d’exploration et d’exploitation des sources d’énergie fossiles. - Cette interdiction doit être applicable que le fracking soit utilisé sans ou avec des produits chimiques, hydrauliques ou pas.

- Une interdiction générale d’importation et de commerce des sources d’énergie fossiles extrait grâce à la fracturation hydraulique.

- Une interdiction générale sur l’injection de déchets de fracturation et sur le stockage souterrain de liquides et des eaux usées provenant de l’extraction des hydrocarbures.

- Des efforts immédiats et conséquents pour une transition juste se basant sur un 100% d’énergie renouvelable et sur des mesures ambitieuses d’efficacité énergétique.

- Le futur proche le réclame ; C’est le moment ou jamais !

Organisations, associations, collectifs, signez la lettre sur globalfrackdown.org


GLOBAL FRACKING DAY le 14 et 15 octobre 2017

Le Collectif 07 SGHDS n’organise aucun un événement mais appelle à rejoindre les actions proposées ci-dessous :

- ANNECY : samedi 14/10, manifestation à 14 heures (devant la Préfecture)

- LYON : samedi 14/10, déambulation prévue entre 11h et 14h (Rendez-vous à la fosse aux ours)

- VALENCE : samedi 14/10, place Porte Neuve à 14h00

- MONTÉLIMAR : dimanche 15/10, pique-nique informel à partir de 12h00 à la base nautique de Montélimar, au bord du Rhône.

- LES VANS : samedi 14/10, rassemblement à 10h00 autour du stand permanent lors du marché.

 

Unissons-nous et montrons au monde notre mouvement mondial pour :

- protéger le climat et l’environnement,

- mettre fin au fracking,

- garder les énergies fossiles dans le sol,

- empêcher un enfermement dans les fossiles via de mauvais investissements,

- refuser les accords de libre échange TAFTA et CETA qui sont la porte ouverte à l’exploitation du gaz de schiste en Europe !

 

Ces accords de libre échange (TAFTA entre USA et UE, CETA entre Canada et UE) mettent en danger notre démocratie. Leurs enjeux sont fondamentaux :

- porte ouverte à l’exploitation du gaz de schiste en Europe !

- abandon de la compétence des tribunaux au profit « d’arbitrages privés » pour régler les conflits entre « investisseurs » et États,

- abaissement des barrières tarifaires, amplifiant la concurrence débridée, empêchant la relocalisation des activités, ruinant des milliers de paysans…

- nivellement par le bas des normes protégeant l’alimentation, la santé publique, les droits sociaux, l’environnement …

- privatisation croissante des services publics.

En savoir plus sur les accords de libre échange