Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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les changements climatiques et le GIEC

samedi 2 décembre 2023

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.

Les changements climatiques sont la question déterminante de notre époque et nous sommes à un moment décisif. De l’évolution des conditions météorologiques, qui ont des effets sur la production agricole et alimentaire, à l’élévation du niveau des mers, qui augmente les risques d’inondations, les conséquences des changements climatiques sont mondiales en termes d’effets et d’échelle. Sans action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures de ces changements.

Les gaz à effet de serre produits par l’activité humaine
L’effet de serre est un phénomène naturel indispensable à la vie humaine et à celle des espèces. Il piège dans une couche de gaz située à basse atmosphère une partie de la réverbération des rayons du soleil sur la Terre, en évitant ainsi que ces rayonnements infrarouges soient renvoyés vers l’espace. Toutefois, plus d’un siècle et demi d’industrialisation, notamment la déforestation et l’agriculture à grande échelle, les quantités de gaz à effet de serre présentes dans l’atmosphère sont parvenus à des niveaux jamais atteints en trois millions d’années. À mesure que les populations, les économies et les niveaux de vie progressent, le niveau cumulé des émissions de gaz à effet de serre (GES) a lui aussi augmenté.

Quelques faits scientifiques :

- La concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère est directement liée à la température globale moyenne sur la Terre.

- Depuis l’époque de la révolution industrielle, la concentration des gaz à effet de serre a augmenté de façon constante, de même que les moyennes de température mondiales.

- Le gaz à effet de serre le plus abondant (deux tiers) est le dioxyde de carbone (CO2), largement produit de la combustion d’énergies fossiles.

Depuis 1988, le GIEC a établi cinq rapports d’évaluation multivolumes. Il a entamé son sixième cycle d’évaluation.

 

EN SAVOIR PLUS

* Les publications du GIEC sur IPCC.ch (The Intergovernmental Panel on Climate Change)

* En savoir plus sur les changements climatiques sur le site internet de l’ONU

* Télécharger le court résumé du rapport du GIEC par Citoyens Pour Le Climat (pdf 770 ko)

* Infos et ressources sur Citoyens Pour Le Climat

- D’AUTRES ARTICLES sur notre site internet :
* Les causes des changements climatiques
* Le rapport spécial du GIEC
* voiture, industrie, viande… quelles sont les causes du réchauffement climatique en France ?
* négaWatt : changeons d’échelle pour accélérer la transition énergétique

 

LE GIEC PUBLIE SON RAPPORT SPÉCIAL

Ce 8 août 2019 le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) vient de publier un rapport spécial sur « le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire, et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres. »

Fondé sur une analyse rigoureuse et objective des connaissances scientifiques les plus récentes, ce rapport décrit les impacts du dérèglement climatique déjà observés sur les écosystèmes terrestres naturels et la façon dont le changement climatique va continuer à amplifier les pressions actuelles, aggravant les ravages sur la végétation et la perte de biodiversité, étendant les dommages causés par les incendies, accélérant la dégradation des terres, exacerbant l’érosion des sols, les pénuries d’eau et les menaces sur la sécurité alimentaire.

Les terres, à la fois sources et puits de carbone, peuvent modérer ou amplifier les impacts globaux et régionaux des changements climatiques selon leur mode de gestion. Dans son rapport, le GIEC montre que les connaissances sont suffisantes pour agir dès maintenant et insiste sur l’existence de nombreuses stratégies efficaces et peu coûteuses.

Le titre complet de ce Rapport spécial est "Réchauffement planétaire de 1,5 °C, Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et les profils connexes d’évolution des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dans le contexte du renforcement de la parade mondiale au changement climatique, du développement durable et de la lutte contre la pauvreté".

Ce rapport spécial révèle l’urgente nécessité d’agir pour réussir à limiter le réchauffement planétaire. Il souligne la surexploitation des ressources qui menace la sécurité alimentaire, appauvrit la biodiversité et amplifie les émissions de gaz à effet de serre.

Il va au-delà des conséquences et étudie les solutions qui peuvent être mises en œuvre pour limiter ce réchauffement planétaire à 1,5°, les modalités de leur mise en œuvre et leurs conséquences éventuelles. “Si l’on regarde le bon côté des choses, certains des types de mesures qui seraient nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5 °C sont déjà mis en œuvre dans le monde, mais il faudrait néanmoins accélérer le rythme” a précisé Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du Groupe de travail I (chargé des éléments scientifiques du changement climatique).

Ainsi cette limitation nécessiterait des transitions “rapides et de grande envergure” dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’énergie, de l’industrie, du bâtiment, du transport et de l’urbanisme. Les émissions mondiales nettes de dioxyde de carbone (CO2) d’origine anthropique devraient être réduites d’environ 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici à 2030, et il faudrait atteindre un “bilan nul” des émissions aux alentours de 2050, ce qui signifie que les émissions restantes devraient être compensées en éliminant du CO2 de l’atmosphère.

Sinon, nous deviendrions dépendants de ces techniques d’élimination du CO2 pour revenir en-dessous de 1,5° en 2100. Mais leur efficacité reste encore à prouver. Enfin, cette limitation du réchauffement planétaire à 1,5° minimiserait les effets, lourd de conséquences, sur les écosystèmes, la santé et le bien-être des populations.

Ce rapport est le premier d’une série de rapports spéciaux qui seront élaborés par la GIEC dans le cadre de son sixième cycle d’évaluation. Il en publiera l’année prochaine deux autres : le Rapport spécial sur l’océan et la cryosphère dans le contexte du changement climatique, ainsi que Changement climatique et terres émergées, qui portera sur les incidences des changements climatiques sur l’utilisation des terres.

Le GIEC est le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat. Ses rapports synthétisent les travaux publiés de milliers de chercheurs analysant les tendances et prévisions mondiales en matière de changements climatiques. Il a été créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE).

 

LE GIEC

Les changements climatiques sont la question déterminante de notre époque et nous sommes à un moment décisif. De l’évolution des conditions météorologiques, qui ont des effets sur la production agricole et alimentaire, à l’élévation du niveau des mers, qui augmente les risques d’inondations, les conséquences des changements climatiques sont mondiales en termes d’effets et d’échelle. Sans action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures de ces changements.

Les gaz à effet de serre produits par l’activité humaine

L’effet de serre est un phénomène naturel indispensable à la vie humaine et à celle des espèces. Il piège dans une couche de gaz située à basse atmosphère une partie de la réverbération des rayons du soleil sur la Terre, en évitant ainsi que ces rayonnements infrarouges soient renvoyés vers l’espace. Toutefois, plus d’un siècle et demi d’industrialisation, notamment la déforestation et l’agriculture à grande échelle, les quantités de gaz à effet de serre présentes dans l’atmosphère sont parvenus à des niveaux jamais atteints en trois millions d’années. À mesure que les populations, les économies et les niveaux de vie progressent, le niveau cumulé des émissions de gaz à effet de serre (GES) a lui aussi augmenté.

Quelques faits scientifiques :

* La concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère est directement liée à la température globale moyenne sur la Terre.
* Depuis l’époque de la révolution industrielle, la concentration des gaz à effet de serre a augmenté de façon constante, de même que les moyennes de température mondiales.
* Le gaz à effet de serre le plus abondant (deux tiers) est le dioxyde de carbone (CO2), largement produit de la combustion d’énergies fossiles.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et ONU Environnement en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.

En 2013, le GIEC a clarifié le rôle des activités humaines dans le changement climatique en publiant son cinquième rapport d’évaluation. Sa conclusion est catégorique : le changement climatique est réel et les activités humaines en sont la cause principale.
Le cinquième Rapport d’évaluation

Ce rapport confirme que le réchauffement du système climatique est sans équivoque et que nombre des changements observés sont sans précédent depuis des décennies, voire des millénaires : réchauffement de l’atmosphère et des océans, diminution de la couverture neigeuse et recul des glaces, élévation du niveau des mers et augmentation des concentrations de gaz à effet de serre. Le rapport estime également les émissions cumulées de CO2 depuis l’époque préindustrielle et fournit un budget de CO2 pour les émissions futures afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 ° C.

Selon le rapport du GIEC :

- La température moyenne mondiale a augmenté de 0,85°C entre 1880 et 2012.

- En raison du réchauffement des océans, la hausse du niveau des mers est un phénomène sans équivoque. La cryosphère – qui désigne toutes les parties de la surface de la Terre où l’eau est à l’état solide (glace et neige) - est en diminution constante. Sur la période 1901-2010, le niveau de la mer a augmenté de 19 centimètres en moyenne. L’étendue moyenne annuelle de la banquise arctique a diminué au cours de la période 1979–2012 à une vitesse qui se situait très probablement entre 3,5 et 4,1 % par décennie.

- Compte tenu des concentrations actuelles et des émissions de gaz à effet de serre en cours, il est probable qu’à la fin du siècle, la température moyenne mondiale continuera à dépasser le niveau préindustriel. Les océans du monde se réchaufferont et la glace continuera de fondre. L’élévation moyenne du niveau de la mer devrait être de 24 à 30 cm d’ici 2065 et de 40 à 63 cm d’ici 2100 par rapport à la période de référence de 1986 à 2005. La plupart des aspects du changement climatique persisteront pendant plusieurs siècles, même si les émissions sont stoppées.

Il est alarmant de constater que d’importants points d’inflexion, entraînant des changements irréversibles dans les grands écosystèmes et le système climatique planétaire, ont peut-être déjà été atteints ou franchis. Des écosystèmes aussi diversifiés que la forêt tropicale amazonienne ou la toundra arctique peuvent se rapprocher des seuils de changement spectaculaire en raison du réchauffement et de la sécheresse. Le recul des glaciers de montagne est alarmant et les conséquences de cette diminution en aval affecteront l’approvisionnement en eau au cours des mois les plus secs, de même que les générations futures.

Un réchauffement planétaire de 1,5 °C

En octobre 2018, le GIEC a publié un rapport spécial sur les effets du réchauffement planétaire de 1,5 ° C. Il a été établi que pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 ° C, des changements rapides, d’une portée considérable et sans précédent seraient nécessaires dans tous les aspects de la société. Le rapport, qui présente des avantages évidents pour les populations et les écosystèmes naturels, a montré que limiter le réchauffement planétaire à 1,5 ° C au lieu de 2 ° C pouvait aller de pair avec une société plus durable et plus équitable. Alors que les estimations précédentes étaient axées sur l’estimation des dommages si les températures moyennes devaient augmenter de 2 ° C, le présent rapport montre que nombre des impacts négatifs du changement climatique se situeront à 1,5 ° C.

Ce rapport met en exergue un certain nombre de conséquences des changements climatiques qui pourraient être évitées si le réchauffement était limité 1,5 °C, et non à 2 °C ou plus. Ainsi, d’ici à 2100, le niveau de la mer à l’échelle de la planète serait, si le réchauffement était limité à 1,5 °C, inférieur de 10 cm à celui qui risquerait d’être enregistré s’il était limité à 2 °C. La probabilité que l’océan arctique soit libre de glace en été serait d’une fois par siècle si le réchauffement est limité à 1,5 °C, mais d’au moins une fois tous les dix ans s’il est limité à 2 °C. Avec un réchauffement de 1,5 °C, 70 à 90 % des récifs coralliens disparaîtraient, alors qu’avec un réchauffement de 2 °C, la quasi-totalité (> 99 %) serait anéantie.

Il est indiqué dans le rapport que la limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C nécessiterait des transitions « rapides et de grande envergure » dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’énergie, de l’industrie, du bâtiment, du transport et de l’urbanisme. Les émissions mondiales nettes de dioxyde de carbone (CO2) d’origine anthropique devraient être réduites d’environ 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici à 2030, et il faudrait atteindre un « bilan nul » des émissions aux alentours de 2050, ce qui signifie que les émissions restantes devraient être compensées en éliminant du CO2 de l’atmosphère.

 

LES INSTRUMENTS JURIDIQUES DES NATIONS UNIES

- La Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)
Les changements climatiques constituent un problème complexe, qui, bien qu’étant de nature environnementale, a des conséquences sur beaucoup d’issues globales telles que la pauvreté, le développement économique, la croissance de la population, le développement durable et la gestion des ressources. La réponse aux changements climatiques passe par une réduction des émissions. En 1992, des pays ont joint un traité international, — la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) — en vue de considérer ce qui pouvait être fait pour réduire le réchauffement global et faire face à toute hausse inévitable des températures. Avec 197 Parties, la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) jouit d’une adhésion presque universelle. La CCNUCC met en place un cadre global de l’effort intergouvernemental pour faire face au défi posé par les changements climatiques.

- Le Protocole de Kyoto
Lorsqu’ils adoptèrent la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), les gouvernements savaient que leurs engagements ne seraient pas suffisants pour sérieusement faire face aux changements climatiques. En 1995, dans une décision connue sous le nom de Mandat de Berlin, les Parties à la Convention entamèrent un cycle de négociations en vue de décider des engagements plus solides et plus détaillés pour les pays industrialisés. Après deux années et demie d’intenses négociations, le Protocole de Kyoto fut adopté au Japon, le 11 décembre 1997. Le Protocole de Kyoto pose une limite aux grandes économies mondiales sur le rejet total des émissions de gaz à effet de serre (GES, en anglais GHG). Une première période d’engagements allait de 2008 à 2012. La seconde période d’engagement a démarré le 1er janvier 2013 et va jusqu’en 2020. Le Protocole compte aujourd’hui 192 Parties.

- L’Accord de Paris
L’Accord de Paris fait suite aux négociations qui se sont tenues lors de la Conférence de Paris sur le climat (COP21) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. L’Accord a été signé par 175 pays le 22 avril 2016 au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York. Ils sont aujourd’hui 187 à l’avoir signé.
Dans le cadre de cet accord, les Parties se sont engagées à prendre des mesures ambitieuses pour maintenir l’élévation de la température mondiale en dessous de 2 °C d’ici à la fin du siècle.
Ambitieux, évolutif et universel, cet accord s’applique à tous les pays et à toutes les émissions et est conçu pour durer. C’est un accord monumental, qui consolide la coopération internationale en matière de lutte contre les changements climatiques et montre la voie à suivre.

 

LE SOMMET ACTION CLIMAT 2019

Le 23 septembre 2019, le Secrétaire général, António Guterres, a convoqué un Sommet sur le climat afin de réunir les dirigeants mondiaux des gouvernements, du secteur privé et la société civile afin de soutenir le processus multilatéral ainsi que d’accroître et d’accélérer l’action et les ambitions climatiques. Il a nommé Luis Alfonso de Alba, ancien diplomate mexicain, en tant qu’Envoyé spécial pour diriger les préparatifs. Le sommet s’est concentré sur les secteurs clés dans lesquels l’action peut faire la plus grande différence - industrie lourde, solutions basées sur la nature, villes, énergie, résilience et financement climatique. Les dirigeants du monde ont présenté un état des lieux de leurs actions et sur ce qu’ils ont l’intention de faire de plus lorsqu’ils se réuniront en 2020 pour la conférence des Nations Unies sur le climat, où les engagements seront renouvelés et pourront être approfondis.

En clôturant le Sommet Action Climat 2019, le Secrétaire général a déclaré : « Vous avez insufflé un nouvel élan, renforcé la coopération et fait preuve d’une ambition renouvelée. Il nous reste cependant encore beaucoup à faire. Nous devons élaborer des projets plus concrets et inciter davantage de pays et d’entreprises à intensifier leurs efforts. Il est indispensable que toutes les institutions financières, qu’elles soient publiques ou privées, fassent définitivement le choix del’économie verte. »

 

PRIX NOBEL DE LA PAIX

En 2007, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) et l’ex-Vice président des États-Unis Albert Arnold (Al) Gore Jr. (de 1993 à 2001) ont reçu conjointement le Prix Nobel de la paix pour leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l’homme, et pour poser les fondements des mesures nécessaires pour lutter contre ces changements.