Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Boite à outils "Transition Énergétique" > Transition énergétique et hydrogène

Transition énergétique et hydrogène

vendredi 10 mars 2017

L’HYDROGÈNE À LYON : "LE CHAÎNON MANQUANT DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE"

Le salon Bepositive, de la performance énergétique et environnementale, installé à Eurexpo du 8 au 10 mars, permet aux visiteurs de découvrir la filière hydrogène et ses représentants. Présentée comme la solution pour le développement des énergies renouvelables à l’horizon 2018.

L’hydrogène est "le pilier de la révolution énergétique", selon le directeur scientifique recherche et innovation d’Engie, Jean-Paul Reich, présent ce jeudi au salon Bepositive. Utilisé dans l’industrie et pour les véhicules électriques, l’hydrogène est encore aujourd’hui produit à partir d’énergie fossile. Mais les nombreux professionnels présents à Bepositive, sont venus montrer que l’hydrogène peut aussi être fabriqué à partir d’énergie renouvelable, par électrolyse de l’eau.

Cet hydrogène produit grâce à de l’électricité issue de l’éolien, du solaire ou des centrales hydrauliques peut être utilisé comme carburant pour véhicules électriques ou pour alimenter des bâtiments. L’avantage de l’hydrogène, produit avec des énergies renouvelables ou non, est qu’il ne rejette pas de gaz à effet de serre.

Stocker l’électricité pour éviter le gaspillage

Selon la Compagnie nationale du Rhône (CNR), l’hydrogène est un vecteur d’énergie qui permettrait une utilisation optimale de la production d’énergie, car il permet également de stocker le surplus d’électricité généré par les parcs éoliens, solaires ou hydrauliques. Plutôt que de "devoir couper les sites de production ou de vendre de l’énergie", cette dernière pourrait être stockée pour être utilisée ultérieurement, explique à Lyon Capitale Alexis Gurtz, de la CNR.

Ce procédé est toujours en phase d’innovation, mais son arrivée sur le marché est prévue pour 2018, le temps de trouver "un modèle économique viable", expliquent les différents exposants présents à Bepositive. À l’heure actuelle, l’hydrogène produit par électrolyse coûte quatre fois plus cher que les procédés utilisant des énergies fossiles.

La région engagée vers une transition énergétique

Autre acteur de l’hydrogène dans la région, le pôle de compétitivité Tenerrdis, présent au salon Bepositive, œuvre pour la transition énergique en Auvergne-Rhône-Alpes. Il coordonne un "projet hydrogène", financé par la région, l’État et la métropole, qui permettrait à l’horizon 2018 d’installer dans la région des stations d’hydrogène "vert" destinées aux véhicules électriques. Pour accompagner les stations, une cinquantaine de voitures à réservoir hydrogène seront mises en circulation par le constructeur Hyway. La région est déjà dotée de deux stations hydrogène, à Lyon, sur le port Édouard Herriot, et à Grenoble. Ces dernières ne fonctionnent cependant pas encore avec de l’hydrogène "vert".

En 2012, la région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé un appel à manifestation d’intérêt intitulé "territoires à énergie positive", afin de financer des projets engagés dans une démarche de transition énergétique sur le territoire rhônalpin. La région se fixe comme objectif, à 2050, de parvenir à un équilibre entre la production et la consommation d’énergies renouvelables.

Lire l’article de Camille Calvier sur Lyon Capitale.fr