Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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BP déprécie ses actifs

mercredi 17 juin 2020

BP DÉPRÉCIE 17,5 MILLIARDS DE DOLLARS D’ACTIFS
AFIN DE REFLÉTER LA RÉALITÉ DU MARCHÉ PÉTROLIER

Le pétrole cher ne reviendra pas, la demande pétrolière va se réduire et la taxe carbone va peser lourd sur les prix.

Voici ce qu’il faut comprendre de la dernière annonce du pétrolier BP qui revoit la valeur de son portefeuille d’actifs pour l’aligner sur l’état du marché pétrolier durement touché par la crise du Covid-19 et par son objectif de neutralité carbone.

À la sortie du pic de la crise du Covid-19 en Europe, c’est "opération remise à zéro" chez le pétrolier britannique BP. Celui-ci semble acter la fin des perspectives d’un pétrole cher et d’une demande infiniment croissante. Il y a quelques jours, l’entreprise avait déjà dévoilé qu’elle allait se séparer de 10 000 de ses salariés.

Aujourd’hui, BP annonce une charge sur ses comptes pour dépréciation d’actifs de 13 à 17,5 milliards de dollars au 2e trimestre. La pandémie devrait se traduire par une plus faible demande d’hydrocarbures à très long terme, anticipe la multinationale.

Le groupe "a examiné et réduit (ses) prévisions de prix pour le pétrole et gaz", tablant sur "un impact durable du Covid-19 et étant donné que la transition énergétique pourrait être accélérée pendant que les pays travaillent à la reprise", écrit l’entreprise dans un communiqué. Elle mise désormais sur un prix moyen de 55 dollars par baril de Brent entre 2021 et 2050, loin des anticipations de prix très élevés qui avaient cours il y a quelques années encore.

BP n’est pas le premier pétrolier à réaliser une telle dépréciation d’actifs. Fin 2019, le pétrolier espagnol Repsol a annoncé une dépréciation de presque cinq milliards d’euros et l’Américain Chevron de 10 à 11 milliards de dollars. Dans les deux cas, les groupes anticipaient déjà la faiblesse du prix du baril, le renforcement des réglementations nationales sur les émissions de CO2, en passant par la montée en puissance des véhicules électriques.

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