Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Canada : pollution dûe à la fuite d’un pipeline

dimanche 1er mars 2020

DÉVERSEMENT DE CINQ MILLIONS DE LITRES
DE PRODUITS PÉTROLIERS EN ALBERTA

Cinq millions de litres d’un mélange de bitume, de sable et d’eaux usées se sont déversés près de Fort McMurray, en Alberta, en raison d’une fuite d’un pipeline appartenant à l’entreprise Nexen.

La fuite, décelée mercredi après-midi, a été colmatée, mais des équipes du régulateur de l’énergie de l’Alberta et de Nexen tentent toujours d’en déterminer les causes.

La zone touchée par le déversement se limiterait aux environs du pipeline sur une surface d’environ 16 000 mètres carrés.

Selon l’Agence de réglementation de l’énergie de l’Alberta, responsable de superviser ce genre d’événement, aucun cours d’eau n’a été touché et ni le public ni la vie sauvage ne sont en danger.

Le pipeline qui a fui relie un puits d’exploitation à une usine de traitement, dit l’organisme.

Environnementalistes inquiets

Ce déversement relance le débat sur la sécurité des installations pétrolières au Canada. Surtout qu’il survient au moment où les premiers ministres des provinces sont réunis à Terre-Neuve pour discuter notamment d’énergie et de certains projets d’oléoducs comme Énergie Est.

Selon le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin, cet accident doit servir de leçon, « On a beaucoup de chemin à faire en matière de sécurité des pipelines, et les communautés ont raison d’être inquiètes de voir que les premiers ministres veulent construire de nouveaux pipelines », dit-il.

Au cours des dernières années, entre 200 et 300 déversements d’hydrocarbures liquides sont survenus en Alberta, selon le régulateur de l’énergie. Mais les volumes sont la plupart du temps bien moins importants que ces 5 millions litres, l’équivalent d’une centaine de piscines hors terre.

L’incident est survenu au site Long Lake de Nexen, à environ 36 km au sud-est de Fort McMurray. La zone en question est notamment composée de tourbières.

L’entreprise Nexen emploie quelque 3200 travailleurs. Elle avait été rachetée en 2012 par le géant énergétique chinois CNOOC pour 15,1 milliards de dollars.

Lire l’article sur Radio Canada.ca