Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Blackrock : les paroles sont belles mais les actes

lundi 2 novembre 2020

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : BLACKROCK FAIT LE CONTRAIRE DE CE QU’IL DIT

Le PDG de BlackRock, le plus grand gérant d’actifs au monde, a multiplié les déclarations pour lutter contre le changement climatique. Dans les faits, ses votes lors des dernières assemblées générales des entreprises dont il est actionnaire, montrent tout le contraire.

« Faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Ainsi pourrait-on résumer les annonces de Larry Fink, PDG de Blackrock, au regard de ce que le plus grand gérant d’actifs au monde pratique au quotidien.

Dans une lettre envoyée à ses clients en janvier 2020, le patron du géant financier – qui gère 7300 milliards de dollars d’actifs détenus par des actionnaires, des institutions ou des grandes fortunes – annonce vouloir faire de l’investissement durable sa « norme en manière d’investissement ». « Le changement climatique constitue désormais un facteur déterminant dans les perspectives de long terme des entreprises », assure alors l’une des voix les plus influentes de la finance américaine.

Neuf mois plus tard, le constat établi par plusieurs études est tout autre.

Blackrock, qui siège dans les conseils d’administration de milliers de grandes entreprises, n’a soutenu que trois des 36 résolutions en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique présentées lors des assemblées générales d’entreprises américaines cotées à Wall Street.

En France, Blackrock, qui a bénéficié d’une opération de greenwashing grâce à Paris et Berlin, a voté contre la résolution d’actionnaires soumise à l’Assemblée générale de Total, dont il est actionnaire à hauteur de 6,3 %. Cette résolution demandait à l’entreprise d’aligner « ses activités avec l’accord de Paris ». En octobre 2019, une étude du Guardian montrait que Blackrock détenait 87 milliards de dollars d’investissements dans les énergies fossiles. A ce rythme-là, il est peu probable que Blackrock contribue à verdir l’économie et la finance.

Lire l’article de Maxime Combes sur Bastamag