Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Mobilisation contre les boues rouges d’Altéo à Gardanne

jeudi 21 mars 2019

USINE D’ALBUMINE DE GARDANNE :
LA MOBILISATUION NE FAIBLIT PAS

Depuis plus de cinquante ans, l’usine d’alumine de Gardanne de l’entreprise Alteo rejette des "boues rouges" dans la mer Méditerranée.

Ces quelques 20 millions de tonnes sont chargés en métaux lourds toxiques pour l’environnement.

Le 12 février 2019, des militants de l’association ZEA déversaient devant le ministère de la transition écologique un tas de terre rouge pour dénoncer la pollution occasionnée par l’entreprise Alteo. Altéo a porté plainte pour vol.

Pour répondre à cette plainte les militants de ZEA ont "livré" 10 tonnes de bauxites à ALTEO. Celle-ci a été récupérée sur une décharge sauvage prouvant qu’ALTEO ne sécurise ni ses matières premières, ni ses déchets toxiques !

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence a ouvert une information judiciaire contre Alteo, annonce La Provence. Il donne ainsi suite à une plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui déposée par des riverains, des pêcheurs et l’association ZEA. L’enquête a été confiée à un juge d’instruction du pôle santé du tribunal de grande instance de Marseille.

Elle devra se pencher sur les conditions de stockage des déchets d’Alteo sur le site de Mange-Garri à Bouc-Bel-Air ainsi que sur les rejets en mer de l’industriel. “L’enquête ne visera pas qu’Alteo mais tous ceux qui ont permis que ces rejets toxiques durent depuis 50 ans, veut croire Hélène Bras, l’avocate qui porte le dossier. Nous considérons toujours que cette situation a été permise par des dysfonctionnements administratifs et que sur ce dossier, l’État a failli”.

Vendredi 15 mars, sous la pression des opposants aux boues rouges, le maire de Bouc Bel Air revient sur ses positions « laxistes » passées et annonce qu’il s’opposera à l’évolution du Plan Local Urbanisme (PLU) et au renouvellement de l’autorisation de stockage de boues rouges sur le site de Mangegarri après 2021.

Dimanche 17 mars, 600 personnes ont répondu à un appel commun des militants de ZEA et des associations Bouc Bel Air Environnement et l’Associations des parents d’élèves de Bouc Bel Air pour s’opposer à l’aggrandissement du site de stockage de Mange-garri et la poursuite de ce stockage au delà de 2021. Cette marche en présence du député européen José Bové a permis également de témoigner que le site de stockage des boues rouges toxiques n’est aucunement sécurisé.

Les participants à la marche ont envoyé un courrier à Martine Vassal, Présidente de la Métropole Aix-Marseille pour exiger qu’elle refuse la demande d’extension du stockage de boues rouges toxiques à Mangegarri.

- Soutien et action sur le site internet de ZEA

- Lire les articles sur Marsactu.fr

- Lire l’article sur Reporterre.net