Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gelez le développement de tout nouveau projet fossile

lundi 24 octobre 2016

GELEZ LE DÉVELOPPEMENT DE TOUT NOUVEAU PROJET FOSSILE

La présidence française de la COP s’achèvera sous peu, à l’ouverture de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, qui s’ouvrira à Marrakech le 7 novembre prochain.

L’accord de Paris, négocié par 196 chefs d’Etats et de gouvernement en décembre dernier, entrera en vigueur, trois jours seulement avant que cette 22 ème COP ne débute.

Nous étions plus de 15 000, dans les rues de Paris au moment même ou ce traité était signé. Nous prenions alors l’engagement collectif à poursuivre le combat pour la justice climatique.

Nous serons également nombreuses et nombreux à Marrakech, pour prolonger cet engagement.

Ce qui s’est passé entre ces deux conférences est source d’espoir autant que de craintes.
Bien sur, nous souhaitons que les gouvernements qui ont ratifié l’accord de Paris mettent leurs actes en conformité avec leur propre engagement, et bloquent le développement de tout nouveau projet fossile.

L’accord de Paris va entrer en vigueur plus rapidement que tout autre traité à ce jour, preuve que la dynamique menant vers des politiques climatiques ambitieuses se prolonge.
Les énergies renouvelables continuent leur irrésistible essor, et plus de 600 investisseurs ont d’ores et déjà désinvesti du charbon, du gaz et du pétrole.

Les faits sont simples, comme l’ont montré nos ami.e.s de Oil Change International : les gisements gaziers et pétroliers actuellement exploités sont tellement importants qu’ils suffisent à nous faire dépasser la barre des 1,5 DEGC de réchauffement. Si nous y ajoutons le charbon des mines en cours d’exploitation, nous dépasserons les 2 DEGC. Mais, l’industrie fossile continue de pousser à exploiter toujours plus.

Ces températures sont toutefois les lignes rouges que les dirigeant.e.s du monde entier se sont engagé.e.s à ne pas franchir. Tous les forages exploratoires, tous les permis accordés pour exploiter un nouveau gisement ou une nouvelle mine sont des actes irresponsables, qui enfreignent l’accord de Paris.

Nous demandons donc aux dirigeant.e.s qui se réuniront à Marrakech de prendre la mesure suivante : geler le développement de nouveaux projets fossiles. Pour réorienter les financements au service d’une transition juste vers des énergies 100 % renouvelables, par et pour les peuples du monde entier.
Si vous aussi, vous considérez qu’il s’agit d’une priorité, vous pouvez signer notre pétition mondiale sur le sujet.

Les entreprises du secteur des combustibles fossiles, ainsi que leurs investisseurs, nous poussent au plus près d’un mur. La transition doit donc démarrer au plus vite. C’est un objectif à fois réaliste (90% de la capacité en production énergétique installée l’an passée est renouvelable) et ambitieux.
Nos gouvernements doivent planifier et organiser le déclin de l’industrie fossile, pour aider les salarié.e.s du secteur, et faire en sorte que l’essor des renouvelables bénéficie `a tou.te.s - en particulier aux plus vulnérables et à celles et ceux qui sont les plus touché.e.s par le chaos climatique.

Le futur de ce traité ne dépend que de nous. Nous ne laisserons pas l’accord de Paris devenir un ensemble de mots creux, sans aucun impact.
Nous sommes donc déterminé.e.s à poursuivre la construction du mouvement pour le climat - un mouvement de masse, qui stoppe l’industrie des combustibles fossiles et nous permette de nous réapproprier notre avenir.
C’est le sens de l’engagement que nous avions formulé dans les rues de Paris, au moment ou les dirigeant.e.s adoptaient leur accord : nous mobiliser, à chaque fois que nécessaire, pour nous veiller à ce que les lignes rouges d’un futur juste et vivable ne soient jamais franchies.

Tout au long de l’année 2016, nous avons honoré notre promesse - à Pau comme à Ende Gelaende notamment. Et nous savons qu’il est indispensable de continuer à le faire. Les chef.fe.s d’Etat et de gouvernement qui ont signé l’accord de Paris de leur nom devraient en faire autant, et se joindre à nous pour bloquer les nouveaux projets de l’industrie des combustibles fossiles.

Le mouvement des 350

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