Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Protégeons la Patagonie des ambitions de SHELL ET TOTAL

vendredi 1er mars 2019

PROTÉGEONS LA PATAGONIE DES AMBITIONS DE SHELL ET TOTAL

Quand vous pensez à la Patagonie, qu’avez-vous en tête ? D’immenses lacs et rivières rugissantes ? Des panoramas montagneux à perte de vue ? De majestueux pumas et gigantesques condors semblables à des dinosaures ? Peut-être même songez-vous au peuple des Mapuches, vivant depuis des temps immémoriaux au coeur des ruisseaux d’eau cristalline, des champs de fleurs sauvages et des glaciers scintillants coiffant le sommet des montagnes ?

Maintenant, imaginez que vous travaillez comme directeur exécutif pour Shell ou Total. Que pensez-vous que ces deux entreprises voient lorsqu’ils regardent cette région géographique d’Amérique du Sud — qu’ils ont déjà commencé à forer ? L’un des derniers gisements de gaz et de pétrole inexploité ? Des milliers et des milliers dollars ?

Bien évidemment, ils ont conscience de la catastrophe climatique que ces extractions extrêmes déchaînent sur la planète. Ils s’en moquent.

C’est pourquoi depuis le 26 février des dizaines d’activistes, soutenus par le mouvement People Vs Oil, ont rappelé à ces entreprises que tant qu’ils respiraient, ils ne les laisseront pas massacrer la Terre.

Ce jour-là, 33 activistes de Greenpeace Argentine ont infiltré un site proche des opérations de forage en Patagonie afin d’y bloquer les camions transportant des déchets toxiques. Les entreprises pétrolières, principalement Shell et Total, utilisent une décharge illégale dans laquelle ces déchets sont entreposés directement sur le sol, à proximité d’une zone résidentielle et de l’un des principaux réseaux de distribution d’eau de la région.

La réglementation locale exige que les installations de traitement ou d’élimination des déchets toxiques se fasse à au moins 8km des villages et des habitants, et à au moins 5km des étendues d’eau et des cultures. La décharge est actuellement située à 5km du village d’Añelo, à 4,9km de champs agricoles et enfin à 3,7km de la rivière de Neuquen, ce qui contrevient à la loi provinciale de Neuquen et à la loi générale sur l’environnement argentinienne. © Sebastian Pani / Greenpeace.

En décembre, après une enquête de six mois menées sur les activités du site, Greenpeace a contacté les entreprises responsables pour les informer des résultats de cette investigation. Nous les avons également averti de notre intention de rendre ces résultats publics. Depuis rien n’a changé : ils n’ont pris aucune mesure de réparation de cette catastrophe écologique — donc nous l’avons fait pour eux.

Lire l’article sur Greenpeace.fr

 


POLLUTION MASSIVE EN PATAGONIE : TOTAL RESPONSABLE ?

Plusieurs compagnies pétrolières, dont Total, auraient déversé des déchets et résidus de forages dans la région de Neuquen, en Argentine, en toute illégalité, par l’intermédiaire d’une société de transports. Nos équipes ont recueilli des éléments accablants, alors que la compagnie française se présente comme « la major de l’énergie responsable ». Des membres de la communauté des Mapuche qui vivent à proximité ont porté plainte.
- Des décharges à ciel ouvert, à même le sol
- Un ballet de camions en provenance de forages pétroliers
- Des opérations illégales
- Un fossé entre discours et pratiques réelles
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Lire l’article sur Greenpeace.fr