Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Le cataclysme climatique vu par la Banque mondiale : +4°C en 2060

mercredi 21 novembre 2012

+4°C en 2060 : le cataclysme climatique vu par la Banque mondiale.

WASHINGTON - Inondations, sécheresse, montée des océans : la Banque mondiale met en garde contre le scénario noir d’un réchauffement du thermomètre mondial de 4°C dès 2060 et la cascade de cataclysmes qui frapperaient alors les pays pauvres.

Ce monde serait tellement différent de celui dans lequel nous vivons qu’il est difficile de le décrire, prévient le président de l’institution, Jim Yong Kim, en préambule d’un rapport publié dimanche à Washington, ajoutant que des décennies de développement pourraient être réduites à néant.

Selon la Banque mondiale, le niveau actuel d’émissions de C02 rend quasiment intenable l’engagement pris par la communauté internationale de contenir le réchauffement du globe à +2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

D’après son rapport, le thermomètre mondial pourrait en réalité grimper de 4°C au cours du siècle et dès 2060 si les gouvernements mondiaux n’agissent pas d’urgence.

Cette sombre perspective peut et doit être évitée, assure la Banque mondiale qui souligne que la responsabilité de l’homme dans le réchauffement en cours est sans équivoque.

Nous, la communauté internationale, avons encore le temps d’adopter de nouvelles politiques, de modifier notre cap et de prévenir les conséquences les plus dangereuses du changement climatique, assure en écho le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, cité en marge du rapport.

Et ces conséquences ne sont pas minces, avertit la Banque mondiale.

Listant les dangers qui menaceraient alors la planète (inondations, sécheresses, malnutrition...), l’institution prédit une aggravation des pénuries d’eau en Afrique de l’Est, au Moyen-Orient ou en Asie du Sud et un important rebond de la mortalité infantile en Afrique sub-saharienne.

Certaines maladies véhiculées par les insectes (malaria, dengue) risquent également trouver un nouvel essor tandis que les barrières de corail, protections naturelles contre les inondations, pourraient ne pas résister aux retombées acides du CO2 dans l’océan, énumère la BM.

Plus globalement, le changement climatique pourrait devenir la plus grande menace à la biodiversité, selon ce rapport que la Banque a commandé à l’Institut de recherche sur l’impact du changement climatique de Potsdam (Allemagne).

Les plus pauvres et les plus vulnérables seront les plus durement touchés, assure le président de la Banque mondiale, même si aucune région ne serait épargnée.

Les sécheresses ayant frappé cet été les Etats-Unis ou l’Europe de l’Est pourraient se reproduire et l’Occident serait aussi confronté à l’afflux de populations fuyant les conséquences des bouleversements climatiques.

Un monde à +4°C (...) déclencherait une cascade de cataclysmes, résume la Banque mondiale ajoutant qu’il n’y avait aucune certitude que la planète puisse y faire face.

Le rapport ne propose pas de remèdes-miracle pour relancer l’élan de la communauté internationale, qui a faibli depuis le fiasco du sommet de Copenhague en 2009 et sous l’effet de la crise économique.

Mais la Banque mondiale veut surtout faire passer un message : la lutte contre le réchauffement n’est pas l’ennemie de la croissance.

Le secteur privé doit comprendre que l’adaptation au réchauffement climatique constitue une opportunité économique, assure Jim Yong Kim, estimant que la Chine en avait déjà pris conscience et appelant d’autres pays à suivre son exemple.

(©AFP / 19 novembre 2012 01h54)

 

Note du Collectif 07 Stop au Gaz de Schiste :
une des causes majeures de la situation décrite par la Banque Mondiale est l’utilisation intensive d’énergie d’origine carbonée ayant pour conséquence les émissions de C02.
Le Collectif 07 rappelle sa position à ce sujet :
Face aux constats, de la menace climatique et de la fin des énergies fossiles faciles, initier une transition énergétique et écologique parait s’imposer. Changer nos modes de production et de consommation semble indispensable.
Des exemples montrent que des alternatives possibles existent, que le chantier est accessible, qu’en être écologiquement responsable, est économiquement intéressant (indépendance énergétique, création d’emplois …).

Le n°4 de la GAZette traite de la transition énergétique
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