Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Appel de Greenpeace

jeudi 7 mai 2020

CLIMAT : STOP À L’ARGENT SALE

Appel de Greenpeace

Alors que la période actuelle est pleine d’incertitudes pour beaucoup d’entre nous, un monde est déterminé à poursuivre ses activités comme il en a l’habitude. Dans un contexte où tout peut et doit changer, les entreprises les plus polluantes se battent pour conserver leurs profits. Il est temps d’agir : il faut contraindre ces multinationales à respecter l’Accord de Paris.

- Notre système économique est destructeur
Notre système économique nous conduit droit dans le mur : si nous ne changeons rien, le réchauffement climatique pourrait atteindre jusqu’à +7°C d’ici 2100. En France, l’inertie de nos responsables politiques et du monde économique est criminelle : notre empreinte carbone n’a pas diminué depuis 1995, malgré l’urgence et les promesses.

- Polluer rapporte gros
La raison de cette inaction est simple, il y a trop d’argent en jeu derrière les activités polluantes. Un exemple : BNP Paribas investit sans relâche dans les énergies fossiles. Son empreinte carbone, la plus élevée du CAC 40, est aujourd’hui supérieure à celle de l’ensemble des activités conduites sur notre territoire. Ses actionnaires s’en frottent les mains puisqu’en 2019, BNP leur a versé 3,7 milliards d’euros.

- S’enrichir grâce à des activités polluantes est inacceptable
Le nœud du problème est donc là : polluer rapporte gros. Certaines entreprises du CAC 40, Total et les grandes banques en tête, ont fait du dérèglement climatique le moteur de leur développement, sans qu’aucune limite ne leur ait été fixée et sans aucune sanction. Car le gouvernement n’a jusqu’à présent mis en place aucun mécanisme contraignant : les entreprises ne sont absolument pas tenues de respecter les objectifs fixés par l’Accord de Paris, traité international visant à contenir le changement climatique, lors de la COP21 par 195 États. C’est un véritable scandale ! En ces temps d’urgence climatique, c’est même criminel.

- Pour une interdiction des dividendes climaticides
Il faut agir : il est plus que temps d’appliquer l’Accord de Paris aux multinationales en leur fixant des objectifs annuels et contraignants de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, sous peine d’une interdiction ferme de verser des dividendes à leurs actionnaires. C’est une manière efficace de détruire l’intérêt des marchés financiers pour les activités climaticides. En effet, grâce à cette interdiction, investir dans les activités polluantes ne sera tout simplement plus rentable.

Si les entreprises climaticides ne peuvent plus verser de dividendes, elles ne parviendront plus à attirer d’actionnaires. Privées d’investisseurs, ces entreprises dont le moteur est aujourd’hui la destruction du vivant n’auront alors pas d’autres choix que de s’engager réellement dans la transition écologique si indispensable à notre planète. Cette conversion constituera pour elles le seul moyen d’attirer à nouveau des investissements, et donc de continuer à exister.

- Nous avons besoin de vous
Cette mesure est aussi radicale que nécessaire. Nous avons donc besoin de vous afin de la porter dès aujourd’hui dans le débat public. Pour la soutenir, c’est simple : signez le formulaire ci-dessous. Ceci nous permettra de mesurer l’adhésion qu’elle suscite, mais aussi de vous proposer d’agir à nos côtés pour la défendre.

Votre signature génèrera une attestation de sortie de ce système économique destructeur que nous vous invitons à partager sur vos réseaux sociaux et par email.

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