Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Et après ?

mardi 7 avril 2020

CRISE SANITAIRE : LES PROPOSITIONS SE MULTIPLIENT
POUR PENSER UN APRÈS PLUS ÉCOLOGIQUE

Article d’Émilie Massemin sur Reporterre

Le monde sortira un jour de la pandémie du Covid-19 et devra relever un système économique exsangue, voire le transformer en profondeur pour que les mêmes maux n’apparaissent plus. Afin de préparer dès maintenant la suite, les initiatives fleurissent : parlementaires, associatifs, syndicats…

« Le jour d’après ne sera pas un retour au jour d’avant », a promis Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée du 16 mars dernier.

Pourtant, les premières décisions gouvernementales ne laissent rien présager de bon : détricotage du Code du travail, refus de restaurer l’impôt sur la fortune, soutien à l’industrie fossile et aéronautique…

À l’inverse, de nombreux Français réclament un changement de modèle.

Selon un sondage publié par le quotidien Libération mardi 31 mars,
- 84 % des sondés appellent de leurs vœux la relocalisation en Europe d’un maximum des filières de production ;
- 69 % veulent « ralentir le productivisme et la recherche perpétuelle de rentabilité » ;
- 88 % réclament un « accès à l’eau et à un air de qualité » et 76 % à la « biodiversité ».

Les 150 membres de la convention citoyenne pour le climat, qui travaillent depuis six mois sur des réponses à la crise climatique, ont aussi débattu d’une stratégie de sortie de la crise du Covid-19 lors d’une session en visioconférence les 3 et 4 avril.

Leur emboîtant le pas, des élus et des associations ont lancé des outils pour inventer collectivement une relance synonyme de transition écologique et sociale, et peser pour l’imposer face à celles et ceux qui préconiseraient plutôt le retour au business as usual.

 

 

« PLUS JAMAIS ÇA », la pétition des organisations pour un « jour d’après écologique, féministe et social »

Quinze organisations (*) ont lancé ce mardi 7 avril une pétition appelant à des mesures d’urgence ainsi que de moyen et long termes pour surmonter la crise et « reconstruire ensemble un futur écologique, démocratique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral ».

SIGNEZ LA PẾTITION sur le site de ces organisations ou sur politcat.org

(*) Greenpeace France, Attac France, Oxfam France, 350.org, les Amis de la Terre France, Action non violente COP21, Alternatiba, CCFD Terre solidaire, Confédération paysanne, CGT, Convergence nationale des services publics, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Copernic, Reclaim Finance, Union syndicale Solidaires.

 

« LE JOUR D’APRÈS », la plate-forme de contributions citoyennes lancée par les parlementaires

Samedi 4 avril, une soixantaine de parlementaires, réunis en coellectif, ont mis en ligne une plateforme destinée à recueillir pendant un mois les idées des citoyens et des associations pour une sortie de crise permettant une transition écologique et sociale. Interdiction du plastique, mesures en faveur d’une autonomie alimentaire de la France, relocalisations, sauvegarde et développement des services publics, réduction du nombre de voitures en ville…

Contribuez à la consultation du collectif #LeJourdAprès

 

« POUR UNE PLUS GRANDE RÉSILIENCE FACE AUX CRISES », les propositions du Réseau Action Climat

Dans un copieux document de sept pages mis en ligne vendredi 3 avril, le Réseau action climat (RAC) propose de grandes orientations pour gérer l’urgence et préparer la suite : sauver un maximum d’entreprises à court terme certes, mais préparer un plan de sortie de crise de moyen terme qui favorise les relocalisations, conduise les industries à diminuer leurs pollutions et leurs émissions de gaz à effet de serre et incite les consommateurs et les pouvoirs publics à favoriser les produits respectueux de l’environnement et à lutter contre l’obsolescence programmée. Le tout dans un esprit de justice sociale — en accélérant la rénovation énergétique des logements et en accompagnant dans la transition les travailleurs des industries les plus polluantes notamment — dans un cadre économique où la règle d’airain des 3 % de déficit public serait durablement assouplie et où tous les investissements seraient fléchés vers la transition écologique.

Lire l’article les propositions du RAC

 

VERS UNE « CONVENTION CITOYENNE » DE L’APRÈS-CRISE, à l’appel de Démocratie Ouverte

Dans une tribune qui sera publiée dans les jours à venir, le collectif Démocratie Ouverte préconisera la mise en place d’une assemblée citoyenne pour définir le « plan de transformation » de la société à mener en sortie de crise.

Le collectif Démocratie Ouverte

 

Lire l’article d’Émilie Massemin sur Reporterre