Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

Accueil > Articles divers & actualités > Algérie : pas de gaz de schiste ... mais si

Algérie : pas de gaz de schiste ... mais si

dimanche 15 mars 2020

TEBBOUNE À RT (RUSSIA TODAY ARABIC) :
« JE N’AI JAMAIS DIT QUE NOUS ALLIONS EXPLOITER
LE GAZ DE SCHISTE »

Par Arezki Benali - 22 février 2020 - sur algerie-eco.com

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé une nouvelle fois sur la question de l’exploitation du gaz de schiste. En effet, dans l’interview accordée à la chaîne russe « Russia Today arabic », le président de la République a rappelé que cette question « a été instrumentalisée pour susciter la colère ».

« Je n’ai jamais dit que nous allions exploiter le gaz de schiste », a-t-il précisé, soulignant « avoir simplement relevé, chiffres à l’appui, que le développement et la croissance de l’Algérie nous ont amenés à consommer la moitié de notre production gazière ». Et d’affirmer « la décision est subordonnée aux conclusions des experts, c’est eux les spécialistes ».

Le président Tebboune a déclaré que l’Algérie avait des trésors de ressources, dont la plupart non connus, mettant en avant « l’agriculture aussi bien dans le nord que dans le sud du pays ». L’agriculture saharienne, a-t-il relevé « n’est pas assez exploitée en dépit de l’existence d’eaux souterraines estimées à 15.000 milliards de m3, parfois à moins de 50m de profondeur, sans parler des grandes étendues de terres ».

Pour rappel, lors d’une entrevue accordée aux médias nationaux en janvier dernier, le président Tebboune avait jugé « nécessaire » l’exploitation du gaz de schiste.

Le Chef de l’Etat avait estimé que la première expérience de l’Algérie dans ce domaine était « une erreur », car, a-t-il expliqué « nous avons un vaste Sahara mais nous sommes allés à In Salah ».

Le président Tebboune a indiqué que la décision de l’exploitation du gaz de schiste était venue par surprise et les citoyens n’étaient pas préparés à l’exploitation du gaz de schiste, ce qui a donné lieu à des interprétations.

Selon Tebboune, les essais de l’exploitation du schiste se feront dans « le calme » et cette question concernait les spécialistes et que toutes les franges de la société doivent savoir que le gaz de schiste est une « richesse enfouie ».

« Si nous voulons élever le niveau de vie, cette richesse doit être exploitée », a-t-il soutenu. « L’exploitation du gaz de schiste nécessite un débat national. Une richesse que Dieu vous a donné, pourquoi vous en priver ? », a-t-il ajouté.

Lire l’article de Arezki Benali sur algerie-eco.com