Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Interpellons nos élus pour sauver le climat

jeudi 14 février 2019

PROPOSITION DE LOI ZÉRO FOSSILE À L’ASSEMBLÉE ! MOBILISONS-NOUS !

La semaine prochaine, le 20 février, les député.e.s de la commission des finances de l’Assemblée Nationale ont l’opportunité et le devoir de passer concrètement à l’action pour répondre à l’urgence climatique.

Ils examineront une proposition de loi demandant que l’épargne populaire finance la transition écologique et sociale et non les principaux responsables du dérèglement climatique.

Il est déterminant d’obtenir leur soutien pour que cette proposition de loi ait une chance d’être adoptée.

Soutenue par de nombreux acteurs de la société civile, cette proposition de loi dispose notamment que les sommes versées par les épargnants sur les livrets, dont les dépôts sont centralisés dans le fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations, ne puissent être utilisés pour le financement d’activités d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures et de charbon.

Les conclusions du dernier rapport du GIEC sont sans appel : nous devons impérativement fermer des mines de charbon et des champs de pétrole ou de gaz déjà en exploitation. Il est donc totalement irresponsable de continuer à financer l’expansion de l’industrie fossile.

Chaque euro de l’épargne populaire devrait être investi dans la mobilité durable, dans la rénovation énergétique des bâtiments des logements, dans l’économie sociale et solidaire, ou le déploiement des énergies renouvelables gérées démocratiquement.

Cesser de financer le problème pour financer les solutions tombe sous le sens, et c’est un enjeu démocratique que d’obtenir la transparence sur l’utilisation de ces 245 milliards d’euros.

Face à l’urgence climatique, chaque renoncement de nos élu.e.s se traduit de facto par des souffrances indicibles de millions de personnes dans le monde entier, à commencer par les plus pauvres et les plus fragilisées.

Faisons tomber les dominos un par un pour que la page se tourne plus rapidement encore. Pas un euro de plus ne doit aller à la destruction du climat, et nos député.e.s doivent s’y engager.

Préparons ensemble un printemps climatique et social.

Jusqu’au 7 mars, restons mobilisé.e.s pour exiger qu’ils passent à l’action.

350.org propose de leur envoyer une lettre leur demandant de soutenir cette proposition de loi.
Cliquez ici pour participer à cette action de 350.org