Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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L’incohérence des forages en Guyane

mercredi 31 octobre 2018

AUTORISATION DE CINQ FORAGES OFFSHORE
AU LARGE DE LA GUYANE POUR TOTAL

Communiqué de presse des collectifs contre les pétroles et les gaz de schiste et de couche

La légitime opposition citoyenne sabordée

Alors que la Commission nationale du débat public n’a pas été saisie malgré l’ampleur du projet, que l’enquête publique qui s’est achevée le 23 août dernier fait état d’une opposition quasi-unanime au projet de la part des plus de 7000 personnes qui se sont prononcées, que le dernier rapport 1,5° du GIEC est formel - les trois quarts des rejets de gaz à effet de serre d’origine anthropique proviennent de l’exploitation et de la consommation d’énergies fossiles - l’autorisation de forer cinq puits d’exploration au large de la Guyane vient d’être accordée à la filiale locale du groupe pétrogazier.

Par ailleurs, les incertitudes sur la gestion des boues et effluents de forage ont fait l’objet de remarques des commissaires enquêteurs, tandis que Greenpeace a démontré qu’au moins un des forages interviendrait dans le Récif de l’Amazone récemment mis au jour par des scientifiques. La richesse en biodiversité de ce dernier est grandement menacée par les forages autorisés et les rejets toxiques qu’ils vont générer.

Plus largement ce lundi 22 octobre, des collectivités territoriales et des associations environnementales se sont adressées à Total en exigeant la mise en conformité de l’entreprise et ses filiales avec la loi de février 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre. Les signataires rappellent à Total les « conséquences néfastes et irréversibles » qu’elles subissent via les effets du dérèglement climatique dont les causes principales proviennent de certaines activités du Groupe.

L’autorisation accordée prend en compte uniquement les droits de l’opérateur du permis ; elle intervient dans le cadre d’un code minier obsolète, outrageusement favorable aux industriels et qui n’a toujours pas été révisé, malgré des annonces répétées depuis 2011.

Nous soutenons sans réserve nos camarades du collectif Stop Pétrole Offshore Guyane et appelons à l’annulation immédiate de cet acte administratif.

Télécharger le communiqué de presse (pdf 394 ko)

 


LIENS

- Signez la pétition "M. MACRON : DITES NON AUX FORAGES DE TOTAL EN GUYANE !"

- Page Facebook du Collectif Stop Pétrole Offshore Guyane

- ZEA Earth : libérons l’océan

- Toutes les infos de ce permis sur antischistegv.free.fr