Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Schuepbach Energy et Total contre-attaquent

vendredi 16 mars 2012

Schuepbach réclame 14 millions d’euros à l’Etat français.

Selon le Journal Le Monde (édition du 15 mars 2012) le texan Schuepbach Energy, compagnie active aux Etats-Unis et au Danemark dans le gaz de schiste, a agi en toute discrétio mais, au ministère français de l’écologie, on confirme l’information. Le groupe a déposé, il y a plusieurs semaines, un recours contentieux auprès du tribunal administratif de Lyon pour demander l’annulation de l’abrogation de ses deux permis de recherche en hydrocarbures non conventionnels : celui de Nant (Aveyron) et celui de Villeneuve-de-Berg (Ardèche).

Cette décision d’abrogation avait été prise par le gouvernement, le 3 octobre 2011, car l’entreprise américaine indiquait vouloir utiliser la fracturation hydraulique pour explorer le sous-sol du Sud-Est français. Or cette technique a été interdite en France par la loi du 13 juillet 2011. L’américain demande 14 millions d’euros de dédommagements au titre des frais qu’il a déjà engagés.

Total, dont le permis de Montélimar a également été abrogé, s’est lui aussi pourvu en justice.

Lire l’article sur Le Monde.fr

 

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