Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Communiqués de presse suite à la remise des rapports sur les permis accordés

jeudi 15 septembre 2011

Les communiqués de presse

Après la remise des rapports précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre des activités de recherches, le groupe Total vient d’annoncer qu’il souhaitait continuer à rechercher du gaz de schiste dans le sud-est de la France, dans le cadre d’un permis exclusif obtenu en 2010.

Si le groupe indique ne pas avoir recours à la technique de la fracture hydraulique, désormais interdite, il ne donne pas plus de détails en indiquant simplement que “les techniques utilisées dépendront des caractéristiques des réservoirs d’hydrocarburants”.

D’autre part les propos tenus par Jacques Sallibartant, président de l’amicale des foreurs et des métiers du pétrole sur France Bleu Drôme Ardèche le 12 septembre ne visent qu’à détourner l’attention au moment où les industriels doivent déclarer les méthodes envisagées pour la recherche au gouvernement.

Le Conseil Général de l’Ardèche et celui de la Drôme, la Frapna 07, le collectif 69 nous font part de leurs communiqués de presse respectifs à propos de cette actualité du gaz de schiste.

En quelques mots :
NO GAZARAN. NO PASARAN

 

 

Communiqué de la Frapna 07

Les pétroliers reviennent à la charge. Citoyens restons vigilants.

Les industriels actuellement titulaires de permis de recherche sont autorisés à poursuivre leurs travaux d’exploration du sous-sol à deux conditions :
- Le 14 septembre au plus tard, ils doivent remettre aux autorités qui ont délivré le permis, un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre des activités de recherches. Ce
rapport doit être rendu public par l’Etat.
- D’autre part, la fracturation hydraulique ne doit pas figurer parmi les techniques utilisées, ni même seulement envisagées.

Si les deux conditions ne sont pas remplies, le permis est abrogé. L’Etat publie au plus tard le 14 octobre la liste des permis abrogés.

 

Télécharger le communiqué de presse de la Frapna (pdf 40 ko)

 

 

Communiqué du Collectif 69

M. Fillon refuse de répondre à la demande de retrait des permis
d’exploration du "gaz de schiste", vers un recours devant le Conseil
d’Etat ?

 

Télécharger le communiqué de presse du Collectif 69 (pdf 167 ko)

 

 

Communiqué commun du Conseil Général de l’Ardèche et de la Drôme

Ce matin était officiellement annoncé la volonté du groupe Total de maintenir et faire valoir son droit à exploration du gaz de schiste. Outre le permis de Montélimar (Total), celui de Villeneuve-de-Berg serait
dans la même situation …
Aujourd’hui -et comme ils s’en inquiétaient lors de la promulgation de la loi du 13 juillet- Pascal Terrasse, président du Conseil général de l’Ardèche et Didier Guillaume, président du Département de la Drôme, ont pu constater que ce qu’ils pressentaient et dénonçaient, était en train de se mettre en place.

En effet, la Loi votée le 13 juillet et qu’ils considéraient comme insuffisante, laissant la porte ouverte aux industriels, a confirmé son incapacité à faire barrage à leur volonté de profit au mépris des risques
environnementaux et de l’impact sur la qualité et le cadre de vie des populations concernées.
Les industriels qui -comme les autorise la Loi- avaient jusqu’à ce jour pour confirmer leur souhait de poursuivre les explorations, ont réitéré leur demande de permis, n’apportant aucune information sur les modalités de cette exploration.
Seul le principe d’un abandon de l’exploration par fracturation hydraulique a été mentionné. Or, dans la mesure où ce rapport indique l’abandon de cette technologie, le permis pourrait être confirmé par l’Etat français le 13 octobre comme le prévoit la Loi.

 

Télécharger le communiqué de presse commun du Conseil Général 07 et 26 (pdf 112 ko)

 

 

Communiqué du CRC-SPG

Les sénateurs du groupe CRC-SPG (Groupe Communiste Républicain Citoyen et des Sénateurs du Parti de Gauche) appelent les populations et leurs élus à protester vigoureusement contre cette décision et en appellent solennelement au gouvernement pour qu’enfin celui-ci prenne ses responsabilités, notamment au regard des engagements pris lors du Grenelle de l’environnement.

 

Télécharger la déclaration du groupe CRC-SPG (pdf 43 ko)