Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Climat : l’OMM alerte

dimanche 26 avril 2020

L’OMM PUBLIE SON RAPPORT 2020

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) met en évidence les répercussions croissantes du changement climatique sur l’atmosphère, les terres et les océans

Publié le 10 mars 2020 un nouveau rapport élaboré par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et un vaste réseau de partenaires attire l’attention sur les manifestations physiques du changement climatique, telles que l’augmentation de la chaleur océanique et continentale, l’accélération de l’élévation du niveau de la mer et la fonte des glaces. Il réunit des informations sur les impacts des phénomènes météorologiques et climatiques sur le développement socio-économique, la santé humaine, les migrations et les déplacements de population, la sécurité alimentaire et les écosystèmes terrestres et marins.

Les années 2015 à 2019 sont les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées, et la décennie 2010–2019 est la plus chaude jamais observée. Chaque décennie successive depuis 1980 a été plus chaude que toutes celles qui l’ont précédée depuis 1850.

L’année 2019 s’est achevée sur une température moyenne mondiale supérieure de 1,1 °C aux niveaux préindustriels estimés, ce qui n’est surpassé que par le record établi en 2016, lorsque l’augmentation de la température moyenne mondiale causée par le fort épisode El Niño s’était ajoutée à la tendance générale au réchauffement.

« Nous sommes actuellement très loin d’atteindre les objectifs de 1,5 °C ou de 2 °C prévus par l’Accord de Paris », a indiqué le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), M. Antonio Guterres, en avant-propos.

« Étant donné que les niveaux de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, le réchauffement va se poursuivre. De récentes prévisions décennales indiquent que la température mondiale annuelle battra probablement un record dans les cinq prochaines années. C’est une question de temps », a annoncé le Secrétaire général de l’OMM, M. Taalas.

« Nous venons de vivre le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré. L’hiver a été anormalement doux dans de nombreuses régions de l’hémisphère Nord. La fumée et les polluants provenant des incendies australiens dévastateurs ont fait le tour du monde et provoqué un pic des émissions de CO2. Les températures record signalées en Antarctique ont été accompagnées d’une fonte des glaces à grande échelle et de la dislocation d’un glacier, ce qui aura des répercussions sur l’élévation du niveau de la mer », a déclaré M. Taalas.

« La température est un indicateur du changement climatique en cours. Les modifications de la répartition mondiale des précipitations ont eu un impact majeur dans plusieurs pays. Le niveau de la mer augmente à un rythme croissant, essentiellement du fait de l’expansion thermique de l’eau de mer et de la fonte des plus grands glaciers, comme au Groenland et dans l’Antarctique, ce qui expose les zones côtières et les îles à un risque accru d’inondation et de submersion des zones de basse altitude », a expliqué M. Taalas.

 

INDICATEURS CLIMATIQUES

* Gaz à effet de serre
Des données préliminaires indiquent que les concentrations de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter en 2019.

* Océans

- Vagues de chaleur marines
En 2019, le contenu thermique des océans jusqu’à une profondeur de 2 kilomètres a dépassé les précédents records établis en 2018.

- Réchauffement des océans
En 2019, les océans ont connu en moyenne près de 2 mois de températures anormalement élevées. Les vagues de chaleur ont concerné au moins 84 % des océans.

- Acidification des océans
La modification du pH réduit la capacité des organismes marins de se calcifier, ce qui nuit à la vie marine, sa croissance et sa reproduction.

- Désoxygénation des océans
Les observations montrent que l’oxygène diminue en haute mer et dans les eaux côtières, y compris dans les estuaires et les mers semi‑fermées.

- Écosystèmes marins : La désoxygénation, le réchauffement et l’acidification des océans sont désormais considérés comme une menace majeure pour les écosystèmes océaniques et le bien-être des populations qui en dépendent.

- Niveau de la mer : en 2019, le niveau moyen de la mer à l’échelle mondiale a atteint sa valeur la plus élevée jamais enregistrée.

* Glace

- Banquise : le déclin continu de la banquise arctique sur le long terme a été confirmé en 2019.

- Glaciers : Selon les résultats préliminaires du Service mondial de surveillance des glaciers, en 2018/19, le bilan de masse de glaciers de référence a été négatif pour la 32e année consécutive. Huit des 10 bilans de masse annuels les plus bas ont été enregistrés à partir de 2010.

 

EFFETS DU CLIMAT

Une grande partie du rapport est consacrée aux impacts du temps et du climat sur la santé humaine, la sécurité alimentaire, les migrations, les écosystèmes et la vie marine.

- Santé
La chaleur extrême a des répercussions de plus en plus importantes sur la santé humaine et les systèmes de santé.

- Sécurité alimentaire
La variabilité du climat et les phénomènes météorologiques extrêmes sont des facteurs essentiels de l’augmentation récente de la faim dans le monde et l’une des principales causes des graves crises alimentaires.

- Déplacements
Le nombre total de tels déplacements dus à des phénomènes hydro-météorologiques devrait atteindre près de 22 millions en 2019, contre 17,2 millions en 2018. Les inondations et les tempêtes sont les risques naturels qui ont le plus contribué aux déplacements.

- Inondations
- Sécheresse
- Vagues de chaleur
- Feux de forêt
- Cyclones tropicaux

Lire le rapport de l’OMM publié le 10 mars 2020