Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Climat : "il est temps d’agir" selon la CCC

mercredi 15 avril 2020

LES PROPOSITIONS DE
LA CONVENTION CITOYENNE POUR LE CLIMAT

Climat : les 50 propositions de la convention citoyenne pour « porter l’espoir d’un nouveau modèle de société »

Sans attendre son vote final et face à la crise du coronavirus, la Convention Citoyenne pour le Climat a présenté ce vendredi au gouvernement des propositions ambitieuses pour un plan de relance socialement juste et écologiquement soutenable. Ces propositions devront être votées par l’assemblée plénière.

Après une session spéciale à distance, la Convention a transmis au président de la République, jeudi 9 avril, cinquante premières pistes pour "un modèle économique et sociétal différent, plus humain et plus résilient". Ces mesures n’ont pas été rendues publiques mais Le Monde et Alternatives Economiques en publient une partie. La décision de publier une contribution et de transmettre au gouvernement des mesures non finalisées n’a pas fait l’unanimité auprès de ses membres et ces 90 pages devront être votées par l’assemblée plénière.

Des propositions non publiques qu’Alternatives Economiques et Le Monde ont pu consulter. Voici ce qu’il faut en retenir.

- Réduire la place de la voiture
La voiture, qui représente 16% des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire français, est au cœur de nombreuses propositions. Les 150 membres de la convention citoyenne se prononcent pour l’interdiction, dès 2025, de la commercialisation des véhicules neufs très polluants (plus de 110 g de CO2/km). Ils plaident également pour le renforcement de la location de longue durée de voitures pour éviter les achats et le renforcement du système existant de bonus-malus.

- Agroalimentaire
Dans le domaine de l’agroalimentaire, les objectifs sont également ambitieux. Les membres de la Convention veulent avoir converti à l’agroécologie 50% des terres d’ici 2040, réduire de moitié l’usage des engrais azotés en 2030 et éliminer tous les pesticides d’ici 2040.

Les membres du groupe de travail intitulé "Se nourrir" se prononcent en faveur d’une valorisation des "produits issus de circuits courts, locaux, durables et à faible coût environnemental". "

- CETA
Les 150 participants plaident pour une pour renégociation du Ceta, traité de commerce entre l’Union européenne et le Canada, au niveau européen.

- Endiguer la surconsommation
Le groupe de travail "Consommer" a mis en avant sa volonté d’éduquer les citoyens à une consommation plus saine. "Pour mettre fin à la surconsommation", ils souhaitent interdire dès 2023 la publicité sur les produits les plus émetteurs en gaz à effet de serre, évoquant "une sorte de loi Evin sur le climat". Les panneaux publicitaires seraient interdits dans "les espaces publics extérieurs" et limités à l’information locale et culturelle.

- Rénovation énergétique
Les citoyens de la Convention souhaitent rendre obligatoire la rénovation énergétique globale des bâtiments d’ici à 2040, et d’ici à 2030 pour les "passoires thermiques". La rénovation des passoires thermiques a déjà été rendue obligatoire à partir de 2028 par la loi Energie et climat, promulguée en novembre 2019 mais le texte législatif fixe des objectifs moins ambitieux.

- Urbanisation
Dans leur rapport, les citoyens veulent lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain de "manière beaucoup plus efficace". Le but étant d’agir en faveur de la biodiversité et de réduire les consommations d’énergie liées aux déplacements. Pour cela, entre 2021 et 2030, la Convention citoyenne pour le climat veut limiter le nombre d’hectares artificialisables par commune au quart de ce qui a été artificialisé depuis 2000.

- Economie décarbonée
La sortie de la crise du coronavirus doit permettre de repenser les modes de production et de travail. Les 150 citoyens sélectionnés défendent ainsi l’accélération de la transition vers une économie décarbonée, un objectif européen et français fixé à 2050.

- Sortit de l’inovation pour l’inovation
"Il faut sortir de l’innovation pour l’innovation", écrivent les membres de la Convention. Et questionnent ainsi le passage à la 5G, "polluante", "énergivore" et "sans réelle utilité".

- Réduction des déchets
Parmi les propositions, plusieurs visent à réduire la pollution engendrée par nos modes de production et de fonctionnement : meilleure gestion des déchets, du déploiement de l’écoconception, qui vise à produire en respectant les principes de développement durable, et du développement des filières de réparation et recyclage.

 

Les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat
- Lire l’article d’Alternatives Economiques
- Lire l’article du Monde
- Cet article est tiré de celui de France TV Info.fr