Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Les infrastructures gazières

mardi 17 septembre 2019

LES NOUVEAUX GÉANTS EUROPÉENS DES INFRASTRUCTURES GAZIÈRES

Fluxys, Snam, Enagás, GRTgaz... Les entreprises derrière les réseaux de transport de gaz européens sont inconnues du grand public, mais leur influence sur les décisions politiques est profonde. Elles engrangent des profits en construisant et en exploitant des gazoducs et d’autres infrastructures gazières, et sont bien décidés à nous maintenir dans la dépendance au gaz naturel fossile. Rapport et cartographie de l’Observatoire des multinationales avec ses partenaires du réseau ENCO.

Pourquoi l’UE continue-t-elle à construire de nouveaux gazoducs et des terminaux GNL inutiles ? Qui les encourage et qui en profite ?

Les entreprises à l’origine du réseau européen de transport de gaz sont rarement connues du grand public, mais leurs lobbyistes sont pourtant au cœur de notre système politique. Ils réalisent des profits en construisant et en exploitant des gazoducs et d’autres projets d’infrastructures gazières, et ils veulent désespérément nous garder accros au gaz fossile, malgré la science climatique et une opposition locale généralisée.

L’article en lien ci-dessous s’interesse à quatre des plus grands gestionnaires de réseaux de gaz d’Europe : Enagás (Espagne), Fluxys (Belgique), GRTgaz (France) et Snam (Italie), et tente de répondre à quelques questions clés : Quelles infrastructures détiennent-ils et quelles sont leurs filiales ? Qui sont leurs PDG et qui siège à leur conseil d’administration ? Combien de bénéfices réalisent-ils et qui sont les actionnaires qui les empochent ? Quel est leur pouvoir de lobbying et qui paient-ils pour influencer les décisions ?

Il s’agit de questions cruciales car, ensemble, ces « gestionnaires de réseau de transport » (GRT) de gaz mal connus possèdent suffisamment de kilomètres de gazoducs pour faire le tour du monde deux fois et demie, et veulent en construire encore davantage, y compris des projets controversés comme le Trans Adriatic Pipeline (TAP). Ils auront une influence clé sur la manière dont l’Europe choisira de répondre, ou non, à l’urgence climatique, mais aussi sur comment, et par qui, ces réponses seront financées. Il ne faut pas les ignorer.

Lire l’article sur Multinationales.org