Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Gaz de schiste au Royaume-Uni

vendredi 14 septembre 2018

L’EXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE REPREND AU ROYAUME-UNI

Après une bataille de sept ans contre les populations locales et les écologistes, la première fracturation hydraulique du pays depuis 2011 va commencer.

Une quarantaine de militants sont rassemblés, en cette journée de fin août, entre le centre de la route nationale A583 et la chaussée. Camions et voitures scindent régulièrement en deux la petite foule, qui écoute attentivement l’orateur venu sur place. « Ici se trouve la ligne de front où se joue l’avenir de notre pays », lance John Ashton, un ancien diplomate chargé du changement climatique au ministère des affaires étrangères britannique entre 2006 et 2012.

En guise d’armée pour cette bataille, l’assemblée disparate est constituée essentiellement d’habitants locaux grisonnants. Le champ de bataille n’est guère plus impressionnant : il s’agit d’une grande prairie avec quelques infrastructures peu visibles au centre, située à Preston, près de Blackpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre. A quelques encablures de là, une douzaine de policiers assis dans un fourgon surveillent la scène d’un œil distrait.

L’enjeu est pourtant majeur. Ici, dans les jours qui viennent, l’industrie du gaz de schiste va mener la première fracturation hydraulique du Royaume-Uni depuis sept ans. Après de longues guérillas politiques, juridiques et d’opinion publique, l’entreprise Cuadrilla est sur le point de lancer l’exploration de ses réserves. Les deux forages horizontaux, profonds d’un peu plus de deux kilomètres et longs d’environ 800 mètres, sont déjà réalisés. Il reste à y injecter un mélange à très haute pression d’eau et de produits chimiques pour briser la roche. Sans donner de date exacte, l’entreprise a promis qu’elle commencerait avant la fin septembre.

« Personne ne pensait que cela prendrait autant de temps »

« Il faut arrêter Cuadrilla, insiste M. Ashton. Pour le bien des gens qui vivent ici, mais aussi pour celui du pays. Si l’entreprise gagne ici, il risque d’y avoir de l’exploitation de gaz de schiste dans tout le pays. » Laura Hughes, directrice commerciale de Cuadrilla, est moins hyperbolique, mais reconnaît...

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