Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Conséquences de l’exploitation du gaz de schiste sur l’environnement et la santé

samedi 22 octobre 2011

Conséquences de l’exploitation du gaz de schiste
sur l’environnement et la santé.

L’exploitation du gaz de schiste (GdS) aux USA a connu un essor considérable lors de ces dix dernières années grâce à la fracturation hydraulique en forage horizontal qui permet d’extraire le gaz dissout dans la roche à 2 ou 3 km de profondeur.

Cette technique nécessite l’injection à très haute pression d’un liquide composé d’eau (en très grande quantité), de sable et de produits chimiques dont la composition varie selon les firmes, la roche et la profondeur des puits.

Une partie de ce liquide (25 à 50 %) remonte et doit être stockée dans des bassins de surface avant d’être traitée.

Ces activités industrielles ne sont pas confinées et concernent des régions rurales habitées.

La pollution de l’air (méthane, gaz d’échappement avec production de particules de toutes tailles, d’ozone, de sulfure d’hydrogène) peut être à l’origine d’une augmentation de la mortalité, de pathologies respiratoires (asthme), de cancers.

De plus, cette activité peut être responsable d’une pénurie d’eau de consommation.

Les nappes phréatiques peuvent être polluées par les boues toxiques produites par les forages, par le liquide de fracturation, mais aussi par le méthane provenant des sites de fracturation.

Les liquides de fracturation employés peuvent contenir jusqu’à 1000 produits (agents de soutènement, réducteurs de friction, surfactants, gélifiants, inhibiteurs de corrosion, antimousses…)
dont certains sont cancérogènes (benzène, formaldéhyde, naphtalène…), neurotoxiques (aluminium, hexane, acrylamide, toluène, xylène…),
ou toxiques pour la reproduction (acide borique, toluène).

Certaines substances considérées comme des perturbateurs endocriniens sont également utilisées (phtalates, 2- butoxyéthanol…).
Leur toxicité sur les individus varie selon les périodes de la vie, et n’est pas « dose
dépendant ».

Les sites de fracturation, par leurs conditions exceptionnelles de pression et de température, se comportent comme des réacteurs chimiques et sont à l’origine de la formation de nouvelles substances chimiques.

Les liquides de reflux contiennent donc non seulement les produits injectés mais aussi des éléments libérés ou produits par la fracturation comme l’arsenic, des métaux lourds (plomb, mercure…) et des radionucléides (uranium, radium..).

Les nappes phréatiques et les cours d’eau peuvent être contaminés lors des phases de stockage des liquides de reflux dans les bassins de surface et de transport vers des stations de traitement qui doivent être adaptées à ces
produits chimiques et radioactifs.

Cette activité industrielle serait également à l’origine d’une augmentation considérable du réchauffement climatique.

La combustion complète du méthane contribue moins que celle du pétrole à l’effet de serre.

En revanche, lorsqu’il s’échappe dans l’atmosphère, c’est un gaz dont l’effet de serre est 25 fois plus important que celui du CO2.

Des fuites (4 à 8 %) existent lors de l’exploitation et peuvent persister après la fermeture du puits.

Certains experts estiment que le bilan écologique de l’exploitation du GDS serait pire que celui du charbon.

L’exploitation du GDS entraîne également des répercussions sur la qualité de vie des habitants :
conflits sociaux,
diminution de l’adhésion au projet après leur démarrage,
effets de l’augmentation temporaire de population…

A ce jour, aucune étude épidémiologique n’est disponible sur les conséquences pour la santé bien que l’exploitation dure depuis dix ans aux USA.

 

Conclusion :

Il est désormais urgent que les citoyens fassent valoir le principe de précaution et exigent que la communauté scientifique et les médecins s’impliquent dans l’évaluation des conséquences pour l’environnement et la santé afin que chacun ait accès à une information fiable et indépendante des lobbys pétroliers et industriels.

 

Les conséquences sanitaires

L’exploitation du gaz de schiste parait avoir de graves conséquences sanitaires évidentes pour peu que l’on se penche sur la question.

 


- BILAN TOXICOLOGIQUE & CHIMIQUE - EXPLOITATION DES HUILES ET GAZ DE SCHISTE OU DE ROCHE-MERE ET RISQUES ASSOCIES


André PICOT : toxicochimiste
Directeur de recherches honoraires CNRS
Expert français honoraire auprès de l’Union européenne
pour les produits chimiques en milieu de travail
Président de l’Association Toxicologie-Chimie (Paris)

 

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- COORDINATION NATIONALE MÉDICALE SANTÉ ENVIRONNEMENT
Communiqué de Presse DE LA CNMSE sur l’Exploitation du Gaz de Schiste.

 

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- CONSÉQUENCES DE L’EXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTÉ.
Dr Pascale HOMEYER : neurologue

 

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- LE DOCTEUR PICOT EXPLIQUE LES PROBLÈMES DU AU CHROME DANS LES FORAGES
sur cet artiche

 

 

 

 

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