Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Ce qui lui est interdit de faire en France depuis 2011, Total le fait en Argentine.

lundi 8 mai 2017

EN ARGENTINE, TOTAL RENOUE AVEC LES GRANDS PROJETS

Selon le journal Le Monde, TOTAL va investir 500 millions de dollars pour exploiter un gisement géant de gaz de schiste.

Ce qui lui est interdit de faire en France depuis 2011, Total le fait en Argentine.

La major française a annoncé, jeudi 27 avril, qu’elle lançait le développement de Vaca Muerta, l’une des plus grandes formations de gaz et de pétrole de schiste de la planète, selon les relevés de l’US Geological Survey.

Cette décision marque la relance de ses grands investissements depuis leur quasi-gel en 2015 à la suite de l’effondrement des prix du pétrole, réduits de plus de moitié depuis juin 2014.

Total profite aussi de la baisse des coûts du secteur parapétrolier, qui a dû réduire les dépenses de ses équipements et de ses services sous la pression des compagnies pétrolières, et de la décision du gouvernement de Buenos Aires de poursuivre la hausse des tarifs du gaz dans les prochaines années.

« Nous avons sous nos pieds en Argentine des ressources géantes de gaz non conventionnel, c’est le début d’une belle histoire », s’est réjoui Patrick Pouyanné, PDG de Total, en marge du 18e sommet international sur le pétrole organisé, jeudi à Paris, par l’Institut français du pétrole Energies nouvelles et la revue Pétrostratégies

Le géant français est présent en Argentine depuis 1978, où il est le deuxième opérateur gazier. Il avait lancé dès 2011 des campagnes d’exploration sur Vaca Muerta, immense gisement de pétrole et gaz de schiste de 30 000 kilomètres carrés de la province de Neuquén (nord de la Patagonie), à quelque 1 500 km au sud-ouest de la capitale argentine.

Outre la compagnie publique Yacimientos Petroliferos Fiscales (YPF), l’anglo-néerlandais Shell et l’américain Chevron ont obtenu des licences d’hydrocarbures dans cette région qui fait figure de deuxième eldorado des hydrocarbures non conventionnels derrière l’Amérique du Nord.

- Lire l’article du Monde du 28 avril 2017 "En Argentine, Total renoue avec les grands projets"

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