Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Engie en route pour les EnR ?

vendredi 3 mars 2017

ENGIE SE DONNE TROIS ANS POUR ALIGNER SON PORTEFEUILLE SUR SA NOUVELLE STRATÉGIE

Dans un secteur de l’énergie en plein bouleversement, la directrice générale de l’ex-GDF-Suez Isabelle Kocher affiche une volonté « déterminée mais non précipitée » de remodeler en profondeur les activités du groupe.

« Ce qui frappe, ce n’est pas la direction mais la vitesse du ralliement à un nouveau modèle énergétique. »

« Ces infrastructures décentralisées de production et de stockage sont déjà une réalité, ce n’est pas du tout un phénomène marginal », observe Isabelle Kocher.

La décarbonation concernera d’abord l’électricité, puis le gaz vert, qui devrait devenir économiquement viable d’ici une quinzaine d’années.

Solaire, hydrogène et services énergétiques au menu

La nouvelle patronne d’Engie croit tout particulièrement dans l’énergie solaire, sur laquelle l’entreprise s’est positionnée en acquérant Solaire Direct il y a un an. Dimensionnable, très flexible, avec des coûts en baisse constante, et un gisement non seulement gigantesque mais aussi très bien réparti dans le monde...

« Tout est aligné pour faire du solaire une technologie à grande échelle, conclut Isabelle Kocher. Et je ne suis pas sûre que l’on ait encore bien pris la mesure des implications géopolitiques que cela entraîne. C’en est fini de l’énergie concentrée dans les mains de quelques pays. »

Autre technologie sur laquelle Isabelle Kocher fonde de grands espoirs : l’hydrogène, qui constitue un moyen de stockage pour les énergies intermittentes et va jouer un rôle de plus en plus important dans le lissage de la production. D’ailleurs, Engie teste actuellement différentes batteries d’électrolyseurs et reste en veille active sur cette technologie. La solution « solaire + hydrogène » testée en Australie est déjà compétitive off-grid et cela devrait être le cas à l’avenir de façon plus large.

Bientôt plus de charbon et peut-être pas de nucléaire neuf

Dans le même temps, Engie se donne trois ans pour céder les actifs qui n’entrent pas dans cette nouvelle stratégie.

Article de Dominique Pialot sur La Tribune.fr