Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Italie : les liens entre une ministre et Total font scandale

lundi 4 avril 2016

ITALIE : LES LIENS ENTRE UNE MINISTRE ET TOTAL FONT SCANDALE

À l’approche d’un référendum sur le pétrole offshore en Italie, les liens entre une ministre et total font scandale

Le 17 avril doit se tenir en Italie un référendum sur l’avenir des plateformes pétrolières et gazières dans les eaux côtières du pays (dont une partie appartient à... EDF). Alors que le gouvernement de Matteo Renzi cherche à faire échouer ce scrutin en prônant l’abstention, il se trouve aujourd’hui plongé dans une crise politique en raison du traitement de faveur réservé par l’une de ses ministres au groupe français Total.

Les Italiens sont appelés à se prononcer par référendum le 17 avril prochain sur l’avenir des sites d’extraction pétrolière et gazière offshore au large des côtes de la péninsule. La question qui leur est posée est de savoir si les sites offshore situées dans les eaux côtières (à moins de 12 miles des terres) pourront être exploités jusqu’à leur épuisement, comme le veut une nouvelle législation adoptée par le gouvernement de Matteo Renzi en 2015, ou si leur exploitation doit être limitée dans le temps.

Les liens entre gouvernement et industrie pétrolière font scandale
À l’approche du référendum, pour lequel le gouvernement de Matteo Renzi a appelé à s’abstenir afin de garder un pouvoir discrétionnaire sur le secteur, un nouveau scandale est d’ailleurs venu mettre en lumière ces liens étroits - même lorsqu’il ne s’agit pas de l’entreprise nationale Eni.
La ministre Federica Guidi a dû démissionner après qu’il ait été révélé qu’elle avait fait passer un amendement sur mesure dans la loi de finance 2014 visant à débloquer un projet pétrolier de Total, auquel son compagnon était associé en tant que sous-traitant. L’affaire a déclenché une crise politique sérieuse en Italie car elle implique également une autre ministre, très proche de Matteo Renzi.
L’amendement en question permettait au gouvernement italien d’autoriser directement l’exploitation par la firme française du gisement de Tempa Rossa, tout au sud du pays, malgré l’avis négatif des deux exécutifs régionaux concernés (Pouilles et Basilicate). Un responsable local de Total est visé par une enquête du parquet dans le cadre de cette affaire.

Une autre firme française est directement concernée par le référendum du 17 avril : EDF. À travers sa filiale Edison, active dans le domaine de l’extraction de pétrole et de gaz dans toute la région méditerranéenne et en mer du Nord, elle détient 15 des 92 plateformes offshore qui devront cesser leurs activités dans les années à venir en cas de victoire du oui au référendum.

Lire l’article de Olivier Petitjean sur Multinationales.org