Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Algérie : nous avons troqué le gaz de schiste contre les jardins potagers

vendredi 18 mars 2016

« NOUS AVONS TROQUÉ LE GAZ DE SCHISTE CONTRE LES JARDINS POTAGERS »

Par Hacina Zegzeg sur Bastamag - 17 mars 2016

Il y a un peu plus d’un an, une mobilisation populaire gagnait In Salah, au cœur du Sahara algérien, pour s’opposer à l’exploitation des gaz de schiste, prônée par le gouvernement.

Alors que la compagnie pétrolière publique Sonatrach vient de suspendre ses forages, Hacina Zegzeg, l’une des leaders du mouvement social, revient sur ce mouvement inédit.
« L’eau est l’élément vital de notre vie dans le désert. In Salah a pris en main son destin. Le nouveau concept est « Smart Sahara ». Il est simple : maraîchage, énergie solaire, développement durable. »

Parmi les nombreux communiqués de soutien, porteurs d’espoir et décuplant notre détermination, que nous avons reçus, il en est un qui a particulièrement attiré mon attention. Il émanait d’une dizaine d’associations citoyennes des pays du Maghreb.
Ce jour-là, je me suis dit que la lutte contre les fracturations hydrauliques ne concernait pas que l’Algérie, car ce communiqué portait une mention particulière qui disait : « la fracturation hydraulique risque de mettre en danger l’avenir de l’eau de toute une région d’Afrique. »

Vous imaginez à quelle vitesse je me suis ruée sur les atlas, sur Internet, et je découvrais que nous avions en commun avec d’autres pays du Maghreb cette nappe d’eau appelée SASS : système aquifère du Sahara septentrional. Cet aquifère que partage l’Algérie, la Tunisie et la Libye, s’étend sur un million de km2 et comprend deux nappes immenses, le Continental Intercalaire et le Complexe Terminal. Je savais par ailleurs que l’exploitation de l’eau par les forages réalisés jusque là avait été tellement importante parce qu’anarchique qu’elle avait engendré la disparition de l’Artésianisme, provoquant par la même le tarissement des exutoires.

- Ni santé, ni formation, ni éducation, ni agriculture
- Nous possédons cette gestion ancestrale de la parcimonie de l’eau.
- Les mensonges successifs et les diverses manipulations de l’État devenaient de plus en plus nombreux, fréquents.
- Les citoyens servent de cobaye à la toute puissance des entreprises gazières
- In Salah a pris en main son destin

Lire l’article de Hacina Zegzeg sur Bastamag