Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Désinformation : Newsweek et Washington Times publient des titres mensongers à propos de l’étude de l’EPA sur le fracking

dimanche 7 juin 2015

DÉSINFORMATION PAR LES MÉDIAS AU USA :
NEWSWEEK ET WASHINGTON TIMES
PUBLIENT DES TITRES MENSONGERS
À PROPOS DE L’ÉTUDE DE L’EPA SUR LE FRACKING

Traduction rapide de l’article de Media Matters

Newsweek et le Washington Times ont publié des articles en ligne avec des titres mensongers disant que l’EPA (Ministère de l’environnement) déclarait que la fracturation ne pollue pas l’eau potable.

Alors que l’EPA a dit qu’il n’a trouvé “aucune preuve que la fracturation ait eu des impacts répandus, systémiques sur des ressources en eau potable aux États-Unis,” l’étude a aussi identifié “des cas spécifiques” où la fracturation “a eu un impacts sur des ressources en eau potable, y compris la contamination de puits d’eau potable."

Dans son titre, Newsweek a affirmé : "L’EPA dit que la fracturation ne pollue pas l’eau potable”.
Le titre semblable du Washington Times, “EPA : la Fracturation ne nuit pas à l’eau potable,” a été aussi repris par The Drudge Report, un collecteur de nouvelles conservateur fortement influent.
http://www.drudgereportarchives.com/data/2015/06/04/20150604_182257.htm

Mais l’étude de l’EPA n’a jamais dit cela.
Voici plutôt la conclusion de l’EPA :

De notre évaluation, nous concluons qu’il y a des mécanismes, en surface et souterrains, par lesquels des activités de fracturation hydrauliques ont le potentiel pour avoir un impact sur des ressources en eau potable. Ces mécanismes incluent les prélèvements d’eau dans des zones avec de faible quantités d’eau disponible ; les fuites de liquides de fracturation hydrauliques et eau produite (pompée) ; la fracturation directement dans ressources en eau potable souterraines ; la migration souterraine de liquides et de gaz ; le traitement inadéquat et le déversement d’eau polluée.

Nous n’avons pas trouvé de preuve que ces mécanismes ont eu un impact répandu, systémiques sur des ressources en eau potable aux États-Unis. Des mécanismes potentiels identifiés dans ce rapport, nous avons trouvé des cas spécifiques où un ou plusieurs mécanismes ont mené à des impacts sur des ressources en eau potable, y compris la contamination de puits d’eau potable. Le nombre de cas identifiés, cependant, est faible comparé au nombre de puits hydrauliquement fracturés.

Un titre plus précis de l’étude de l’EPA aurait ressemblé à celui de U.S. News & World Report, qui déclare : “EPA : la Fracturation à pollué l’eau potable, mais des problèmes existent.”

La déclaration de l’EPA indiquant que la fracturation a contaminé quelques puits d’eau potable a bien été incluse dans le corps de l’article du Washington Times. Mais un titre forme souvent la façon dont le reste de l’article est perçu et la lecture de l’article n’est souvent pas suffisante pour corriger la désinformation du titre.

En plus de détourner l’étude de l’EPA, Newsweek et le Washington Times ont aussi exclu l’explication des raisons pour lesquelles les résultats de cette étude n’indiquent pas nécessairement "une rareté des impacts sur des ressources en eau potable." L’agence a identifié plusieurs "facteurs limitants" dans son analyse, comme des données insuffisantes, le manque d’études à long terme et des informations inaccessibles. Ces limitations "empêchent toute certitude sur la détermination de la fréquence de l’impact sur l’eau potable de la fracturation." Comme le Fonds de Défense Environnemental le déclare dans un communiqué de presse à propos de l’étude de l’EPA "de meilleurs et plus accessibles données sur les activités entourant les opérations de fracturation hydrauliques sont nécessaire."