Le collectif 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE affirme son refus de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère et autres hydrocarbures dits non-conventionnels (gaz et pétrole de schiste, huiles lourdes, gaz de réservoir compact, gaz de couche, sables bitumineux ...) et de tous hydrocarbures dont l’extraction nécessite l’utilisation de techniques, quel que soit leur nom, nécessitant de fracturer, stimuler, acidifier ou encore de fissurer la roche et ayant pour conséquence de porter atteinte à son intégrité. Il s’oppose à l’aberration économique, sanitaire, environnementale et climatique aux conséquences désastreuses que constituent ces projets pour les départements impactés. Il promeut une transition énergétique, écologique et solidaire.

Après 7 années de lutte, du rassemblement de Villeneuve de Berg 2011 au rassemblement de Barjac en 2016 jusqu’à la loi Hulot 2017, sont enfin abrogés, annulés ou rejetés tous les permis de recherche de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie, du Vaucluse, du Var, des Bouches du Rhône, de l’hérault. Toutefois, AILLEURS, d’autres sont encore valides et la lutte continue : En savoir plus

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Ségolène Royal confirme l’opposition du gouvernement au gaz de schiste

dimanche 28 septembre 2014

SÉGOLÈNE ROYAL CONFIRME L’OPPOSITION DU GOUVERNEMENT AU GAZ DE SCHISTE

Selon une dépêche de l’AFP, Ségolène Royal, invitée du « Grand rendez-vous » i-Télé-Europe 1-Le Monde, a assuré dimanche 28 septembre qu’il n’y aurait pas d’exploitation du gaz de schiste, ni même d’investigation, tant qu’elle serait ministre de l’écologie, en réponse à une question sur la prise de position de Nicolas Sarkozy en faveur d’une exploitation du gaz de schiste en France.

« C’est une bulle spéculative, le gaz de schiste », a encore estimé Mme Ségolène Royal. « Il n’est pas question à un moment où on a des ressources publiques rares d’investir dans des filières aléatoires et spéculatives. Tous nos moyens publics et privés doivent être sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables. »

« Les experts américains en reviennent du gaz de schiste. Il y a beaucoup de dégâts environnementaux, ensuite le coût s’est révélé beaucoup plus important que prévu  », a-t-elle souligné. « On commence à voir aux Etats-Unis des friches industrielles scandaleuses, avec des riverains effarés, des poches de pauvreté et des poches de chômage » sur les sites d’exploitation abandonnés, a poursuivi la ministre.

En mai pourtant, elle disait ne pas fermer la porte à l’extraction du gaz de schiste à condition que soient mises au point « de nouvelles technologies non dangereuses ».